Développer sa créativité te semble compliqué ? Réservé à quelques élus nés avec ce don mystérieux ? Et si je te disais que c’est faux ?
La créativité n’est pas un talent que tu possèdes ou non. C’est une capacité naturelle que tu as déjà utilisée des milliers de fois, dès tes premiers apprentissages.
Développer sa créativité est un processus naturel que tu peux affiner avec la méthode développée par le pédagogue Opher Brayer.
Il s’agit d’une méthode simple et naturelle, basée sur quatre principes que tu as déjà pratiqués enfant. Ils sommeillent en toi.
Aujourd’hui, tu peux les activer consciemment et les intégrer dans ta pratique créative.
I. Pourquoi développer sa créativité est essentiel
Développer sa créativité pour se reconnecter à soi
Quand as-tu créé pour la dernière fois sans te demander si c’était « bien » ? Sans comparer ton geste à celui des autres, sans chercher la perfection, sans même savoir où tu allais ?
Tu l’as peut-être oublié, mais tu possèdes déjà cette capacité à développer ta créativité. Celle d’observer le monde avec émerveillement. De transformer ce que tu vois en quelque chose qui te ressemble. De créer spontanément.
Développer sa créativité ne demande pas de découvrir un talent caché ou d’obtenir un don mystérieux. Cette quête te ramène à la joie du geste simple et sensible que tu avais enfant : observer, exprimer.
Fais confiance à ton regard : l’imperfection s’ouvre alors comme une porte vers la nouveauté.
Tu n’as pas besoin de produire des chefs-d’œuvre. Tu as besoin de te retrouver dans ce que tu crées.
Cette reconnexion à ta créativité naturelle repose sur quatre principes fondamentaux. Quatre clés simples qui transforment ta façon de créer.
Développer sa créativité pour dépasser les blocages
« Je ne sais pas dessiner. » « Je n’ai pas d’idées. » « Si seulement j’étais créative. » Et si tous ces blocages créatifs reposaient sur un malentendu ?
La créativité n’est pas un don réservé à quelques élus. C’est une capacité naturelle, aussi innée que ta façon d’apprendre à parler.
Nous sommes tous nés avec cette aptitude à observer, reconnaître des formes, jouer avec elles, créer du nouveau.
Certains ont peut-être gardé cette facilité plus vivace. Mais il est possible de la réveiller, la développer, l’affiner.
Comprendre que la créativité est un processus accessible à tous change tout. Tu passes de « je ne suis pas douée » à « je peux apprendre ». De « c’est raté » à « c’est une exploration ».
L’imperfection devient alors ton alliée. Chaque essai bancal, chaque surprise inattendue, chaque « erreur » t’enseigne quelque chose. Et peu à peu, tu découvres que développer sa créativité, c’est simplement accepter de jouer, expérimenter, se tromper.
II. Les quatre principes clés pour développer sa créativité durablement
Une méthode issue de l’observation scientifique
La quête de l’apprentissage naturel
La créativité s’apprend comme une langue maternelle.
Tu as appris à parler sans effort, n’est-ce pas ? Développer ta créativité suit exactement le même processus naturel.
Cette approche s’appuie sur les travaux d’ Opher Brayer. Pendant vingt ans, ce pédagogue a étudié la question « Comment apprend-on à apprendre ? » ; « Comment développe-t-on notre créativité ? »
Sa méthode repose sur l’observation directe de centaines d’enfants. Il les a filmés avec leurs mères dans leur quotidien.
L’objectif ? Identifier les modèles récurrents. Quels gestes revenaient systématiquement ? Quelles explorations, quelles questions ? Et cela, quelle que soit la culture d’origine des enfants.
Une découverte à la fois simple et révolutionnaire
Tous les enfants utilisent spontanément quatre capacités fondamentales pour comprendre le monde et créer du nouveau. Ils les maîtrisent naturellement entre deux et six ans. Puis l’école arrive avec ses tests et ses bonnes réponses, leur faisant perdre progressivement ces capacités.
Mais bonne nouvelle : elles ne disparaissent pas vraiment car le cerveau possède une neuro-plasticité extraordinaire. Ces capacités « endormies » peuvent donc être réveillées et affinées à tout âge !
Opher Brayer a structuré sa pédagogie autour de quatre principes. Ces capacités se nourrissent mutuellement et, avec la pratique, finissent par fusionner en une créativité fluide et spontanée.
Voyons-les ensemble.
Premier principe : Observer et reconnaître les motifs
L’idée ? Apprendre à capter ce qui revient, structure et inspire ta création.
Depuis toujours, l’humanité survit grâce à sa capacité à reconnaître les motifs dans son environnement. Cette faculté permet de mieux comprendre la réalité, de l’analyser et de l’appréhender.
Le premier pilier développe cette capacité naturelle de reconnaissance des modèles. Tu apprends à capter les motifs émotionnels, intellectuels ou physiques. Tu comprends comment ils sont composés et reliés entre eux.
Comment y arrives-tu ? Grâce à une curiosité active, une observation concentrée et surtout en te posant les bonnes questions.
Creuser avec le « Pourquoi ? »
Savoir poser des questions te permet d’identifier les causes véritables de ce que tu observes. Tu ne te contentes pas des apparences, tu questionnes les informations pour révéler les véritables modèles cachés.
Selon Opher Brayer, le « Pourquoi ? » est, comme chez l’enfant, un outil formidable.
Prenons l’exemple concret : pourquoi est-ce que je veux créer ?
- Pourquoi est-ce que je veux créer ? Parce que j’ai envie de faire quelque chose de mes mains.
- Pourquoi ai-je envie de faire quelque chose de mes mains ? Parce que ça me détend après mes journées de travail.
- Pourquoi ai-je besoin de me détendre de cette façon particulière ? Parce que mon travail se passe uniquement dans ma tête et sur un écran.
- Pourquoi cette déconnexion me pèse-t-elle ? Parce que j’ai besoin de sentir la matière, de voir un résultat tangible.
- Pourquoi ce besoin de tangible est-il si fort ? Parce que dans mon quotidien, tout est virtuel et éphémère.
- Pourquoi l’éphémère me frustre-t-il autant ? Parce que j’ai besoin de laisser une trace concrète de mon passage.
- Pourquoi ce besoin de laisser une trace ? Parce que créer quelque chose d’unique me permet de me sentir vivante et présente au monde.
Voilà la vraie raison : ce n’est pas juste « se détendre », c’est un besoin profond de présence et d’ancrage dans le réel.
Cette prise de conscience change tout dans la façon d’aborder ta pratique créative.
Déconstruire avec le « Comment ? »
À cette étape de reconnaissance des patterns, tu peux te concentrer sur le « Comment ? ». Comment cette œuvre a-t-elle été créée ? Comment les éléments sont-ils reliés entre eux ?
Prenons l’exemple d’une composition qui t’inspire : comment l’artiste a-t-il créé cet équilibre ?
Tu observes attentivement les proportions, la répartition des masses pleines et des espaces vides. Tu repères les contrastes de couleurs et de textures, etc.
Il va de soi que répondre à ces questions demande d’abord d’identifier et de comprendre les patterns présents.
Cette compréhension passe par un processus de déconstruction.
Tu prends ce que tu observes et tu le décomposes mentalement en petites unités. Quels sont les éléments de base ? Comment s’assemblent-ils ? Quelles règles organisent leur agencement ?
Tu dissèques pour comprendre la logique interne de ce qui te plaît.
Une fois que tu as saisi cette logique, tu peux la reconstruire à ta manière. En comprenant pourquoi telle combinaison (pattern) fonctionne, tu peux créer tes propres variations.
Deuxième principe : Transformer et inventer de nouveaux patterns
La démarche ? Jouer à réinventer, modifier et enrichir les éléments familiers.
Exploration de nouvelles combinaisons
Une fois que tu as compris comment un motif fonctionne, tu peux commencer à jouer avec.
Tu as analysé sa structure au premier principe et saisi comment les éléments s’organisent entre eux. Maintenant vient le moment d’explorer toutes les variations possibles. Comment ? En réarrangeant ces éléments de base et en les mélangeant autrement. Tu inventes de nouvelles combinaisons qui n’existaient pas avant !
Dans ta pratique créative, tu prends ce que tu as observé et tu le modifies.
Différentes transformations s’offrent à toi : inverser, refléter, agrandir, réduire, répéter.
Voilà ce qui nourrit vraiment ta créativité : explorer toutes les façons de transformer ce que tu connais déjà. En testant systématiquement différentes variations, tu déjoues tes réflexes habituels et tu découvres des solutions improbables !
Exemples concrets de transformations
- L’inversion : tu as observé une composition où les éléments foncés se trouvent en bas et les clairs en haut. Inverse maintenant cette disposition. Les éléments clairs descendent, les foncés montent. L’atmosphère change complètement.
- L’effet miroir : tu as tracé une ligne courbe qui part de la gauche vers la droite. Dessine maintenant son reflet symétrique comme si un miroir la séparait verticalement. Les deux courbes se répondent et créent une nouvelle forme.
- Le changement d’échelle : tu as dessiné un motif de feuilles de taille moyenne. Réduis-le au minimum, puis agrandis-le au maximum. Observe comment le même motif produit des sensations totalement différentes selon sa taille.
- La répétition avec décalage : tu as créé un trait. Répète-le cinq fois en le décalant légèrement à chaque fois vers la droite et vers le haut. Le mouvement qui naît de cette répétition crée un rythme visuel nouveau.
L’idée n’est pas de trouver immédiatement le résultat parfait. L’exploration elle-même nourrit ta créativité.
Avec le temps, cette capacité à voir plusieurs possibilités dans chaque élément devient naturelle.
Troisième principe : Transposer outils et idées à différents problèmes
L’objectif ? Faire dialoguer concepts, formes ou sensations pour étendre ta créativité.
Transposer par analogie signifie appliquer un principe d’un contexte donné à un autre domaine. C’est une manière de trouver des liens entre des phénomènes en apparence éloignés.
Un même outil peut servir à résoudre des problèmes variés. Inversement, un même défi peut trouver des solutions multiples selon l’approche choisie.
Prenons l’exemple du Modulor de Le Corbusier. Le principe découvert dans un domaine (l’anatomie humaine) a été appliqué à un autre domaine (l’architecture). L’architecte a observé les proportions du corps humain et a ensuite transposé ces mêmes proportions à l’architecture. Le résultat ? Des espaces qui résonnent naturellement avec notre échelle et procurent un sentiment d’équilibre et d’harmonie immédiat.
Qu’est-ce que cela signifie ? Avec la pratique, tu vois des connexions partout. Rien n’est plus isolé. Tout devient matière à créer.
Cette capacité de faire des ponts entre les domaines accélère ton apprentissage. Tu t’appuies sur ce que tu connais déjà pour comprendre du nouveau. Tu ne repars plus de zéro à chaque fois.
Quatrième principe : Improviser pour libérer l’expression spontanée
La clé ? Créer dans l’instant, en confiance et sans plan prédéfini.
À force de pratique, les trois premiers principes fusionnent et deviennent une seconde nature.
Tu n’as plus besoin de réfléchir consciemment à chaque étape : observation, transformation, transposition se déroulent simultanément dans ton esprit.
De nouvelles combinaisons peuvent alors être créées…
Tu as déjà vécu cette étape lors de l’apprentissage de ta langue maternelle. Aujourd’hui, il t’est facile d’improviser une conversation selon la situation, l’interlocuteur, le contexte. Les mots viennent naturellement.
Dans ta pratique artistique, tu peux atteindre le même niveau de fluidité. Progressivement, tu relies des éléments qui semblaient isolés.
L’imprévu devient une opportunité plutôt qu’un obstacle car tu crées des connexions entre les idées sans effort conscient.
C’est précisément là que tu improvises vraiment. Tu crées dans l’instant présent, en confiance, sans plan prédéfini.
Tu peux enfin proposer une solution inédite.
III. Comment développer sa créativité avec des gestes simples
Ces quatre principes prennent vie à travers des gestes simples et leur pratique devient progressivement fluide et spontanée.
Voici comment les appliquer concrètement dans ta pratique créative.
Observer le monde autour de toi pour développer ta créativité
Prends l’habitude de porter attention aux patterns qui t’entourent :
- Remarque ce qui se répète dans ton environnement
- Pose-toi la question « Pourquoi ? » plusieurs fois de suite pour aller au-delà des apparences
- Demande-toi « Comment ça fonctionne ? » pour comprendre les structures
- Décompose mentalement ce que tu observes en éléments de base
Exemple : observer les nervures d’une feuille
Prenons une feuille d’érable.
Au premier regard, tu vois une forme générale. Mais en l’observant attentivement, tu identifies le motif qui se répète : une nervure centrale forte d’où partent des nervures secondaires en diagonale. Chaque nervure secondaire génère à son tour de plus petites ramifications.
Le pattern révélé ? Une structure arborescente qui se répète à différentes échelles. Le même principe organisateur (une ligne principale qui génère des branches) se reproduit du plus grand au plus petit.
Une fois comprise, tu peux transposer cette logique de ramification dans ta création. Un trait central sur ta feuille, des traits secondaires qui en partent, des traits encore plus fins qui se divisent… Tu viens de recréer le pattern sans copier la feuille.
Cette observation consciente et méthodique devient la matière première de la créativité.
Explorer en variant formes, couleurs et rythmes
Quand tu as identifié un motif, joue avec lui :
- Change un paramètre à la fois : la taille, l’orientation, la couleur, la texture
- Inverse ce qui était plein et vide
- Répète l’élément avec des décalages
- Crée au moins trois variations différentes
Chercher à relier et transposer différentes idées
Demande-toi régulièrement si un principe observé pourrait s’appliquer ailleurs :
- Fais des ponts entre des domaines différents
- Transpose une logique découverte dans un contexte vers ta pratique créative
- Note les connexions qui surgissent spontanément
Improvise une création spontanée en t’abandonnant au geste
Accorde-toi des moments de création libre sans plan préétabli :
- Laisse ta main créer en combinant ce que tu as appris
- Accueille l’imprévu comme une opportunité
- Ne cherche pas la perfection, explore simplement
IV. Exercice concret pour développer sa créativité dès aujourd’hui
Prête à passer à la pratique ? Voici un rituel simple qui intègre les quatre principes dans une même expérience.
Tu vas d’abord observer le monde autour de toi, puis transformer ce que tu as capté en création.
Temps 1 : La cueillette des motifs
Sors dans ton jardin, ta rue, sur ton balcon ou installe-toi devant ta fenêtre, avec ton carnet. Laisse ton regard se poser naturellement sur ce qui t’entoure.
Observer et reconnaître les motifs
Qu’est-ce qui attire ton attention ? Une écorce, des fissures dans le béton, le mouvement des nuages, la répétition des fenêtres ? Arrête-toi devant ce qui te parle. Regarde ce motif comme si c’était la première fois.
Pose-toi ces questions :
- Quelle est sa structure ?
- Qu’est-ce qui se répète ?
- Quelles lignes, formes, textures le composent ?
Choisis trois motifs : pas les plus beaux ou les plus parfaits mais ceux qui te touchent vraiment.
Prends des photos mentales ou quelques croquis rapides.
Temps 2 : L’atelier de transformation
Prépare le matériel qui te fait plaisir.
Transformer et inventer
Choisis un de tes trois motifs et joue avec lui :
- Rends ses lignes plus rondes ou plus anguleuses
- Répète-le en le décalant
- Change son échelle (minuscule, immense)
- Inverse ses pleins et ses vides
Crée trois variations rapides : pas de chef-d’œuvre mais de l’exploration, du jeu.
Transposer
Regarde tes variations. Qu’est-ce qu’elles pourraient devenir ailleurs ? Cette texture pourrait-elle devenir un fond pour une aquarelle ? Cet ensemble pourrait-il créer plusieurs éléments sériels ?
Choisis une transposition et laisse les connexions se faire naturellement.
Improviser
Tu as maintenant devant toi tes variations, tes transpositions. Tu peux choisir :
- Continuer sur une des feuilles que tu as déjà commencées
- Prendre un nouveau support si tu préfères repartir de zéro
L’important est d’intégrer ce que tu as découvert pendant ta « promenade ». Laisse ta main créer librement. Combine tes trouvailles. Superpose. Ajoute de la couleur. Transforme une variation en création aboutie.
Ancrer l’expérience
Une fois ton exploration terminée, observe ton parcours : tes trouvailles, tes variations, ta création finale. Qu’as-tu découvert sur ta façon de voir ? Sur ton geste créatif ?
Note dans un carnet d’inspiration :
- Un motif qui t’a surprise
- Une transformation qui t’a plu
- Une connexion inattendue
Développer sa créativité : une aventure à commencer en conscience
Voici ce qu’il faut retenir : chaque étape du processus recèle son potentiel créatif. Cette méthode ne se limite pas aux arts mais à tous les domaines de la vie.
Quand tu maîtrises ces principes (Observer – Transformer – Transposer – Improviser), tu transformes ta façon d’aborder chaque événement.
Les contraintes ? Des opportunités. Les limitations ? Des sources d’inspiration.
L’imprévu cesse d’être un obstacle. Tu joues avec ce qui se présente au lieu de le subir.
En art, tu peux apprendre à maîtriser les outils, affiner le geste. Mais garde toujours vivante cette attitude essentielle : le jeu. Joue avec ce que tu découvres. Explore sans chercher la perfection. Crée pour le plaisir de créer.
Offre-toi ce rendez-vous régulièrement. L’important n’est pas de tout faire parfaitement mais de commencer.
D’ailleurs, si tu veux aller plus loin, découvre comment te libérer de tes blocages créatifs.
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Et n’oublie pas d’épingler cet article pour y revenir régulièrement. Ces quatre principes méritent d’être revisités, explorés, approfondis au fil de ta pratique.
Résumé
La créativité n’est pas un don inné mais une capacité naturelle que tu peux réveiller à tout âge. Le pédagogue Opher Brayer a identifié quatre principes universels utilisés spontanément par tous les enfants : observer les motifs, les transformer, les transposer à d’autres contextes, puis improviser. En pratiquant consciemment ces quatre capacités, tu passes de l’observation méthodique à la création fluide et spontanée.
FAQ
- Faut-il avoir un talent artistique pour développer sa créativité ?
Non. La créativité est une capacité naturelle présente chez tous les êtres humains. Les quatre principes d’Opher Brayer fonctionnent quel que soit ton niveau de départ. Tu as déjà utilisé ces capacités enfant pour apprendre à parler, marcher, comprendre le monde. - Combien de temps faut-il pour que ces principes deviennent naturels ?
Cela dépend de la régularité de ta pratique. Comme pour apprendre une langue, la régularité compte plus que l’intensité. Quelques minutes quotidiennes d’observation et d’exploration valent mieux qu’une longue session hebdomadaire. Avec une pratique constante, les quatre principes finissent par fusionner pour créer spontanément, sans effort conscient. - Les principes d’Opher Brayer s’appliquent-ils uniquement aux arts visuels ?
Non, ils s’appliquent à tous les domaines de la vie. Observer des motifs, les transformer, les transposer et improviser fonctionnent en musique, littérature, cuisine, résolution de problèmes professionnels, jardinage. La méthode d’Opher Brayer vise le développement d’une créativité globale, pas seulement artistique. - Puis-je vraiment réapprendre à créer comme un enfant ?
Oui, grâce à la neuroplasticité du cerveau. Les capacités créatives ne disparaissent jamais complètement. En les pratiquant consciemment, tu les réveilles progressivement. La différence avec l’enfance : tu ajoutes maintenant la conscience et la méthode à ta spontanéité naturelle.
Ces quatre principes redonnent à la créativité toute sa simplicité : observer, jouer, transformer, improviser. J’aime cette façon que tu as de rendre la méthode vivante sans jamais étouffer l’élan. Merci Sylvie !
Merci Laura. L’observation du vivant, et ici des enfants, ne peut que nous aider à aller dans la bonne approche des apprentissages et du développement de notre créativité!
J’adore cette idée que la créativité s’apprend comme une langue maternelle ✨
Observer, transformer, transposer, improviser… c’est à la fois si logique et si libérateur. Merci pour la clarté de ton explication, ça donne envie de s’y remettre tout de suite !
Je te remercie Édouard. Selon moi, faire confiance à notre curiosité naturelle est primordial pour développer notre apprentissage au sens large.
Article très stimulant ! J’aime la manière dont les principes fondamentaux sont expliqués de façon simple et applicable au quotidien
Merci Valérie.
Merci Sylvie pour ce beau partage ! 🙏Ces quatre principes (observer, transformer, transposer, improviser) redonnent vraiment à la créativité sa dimension humaine, accessible à tous.
Exactement, Beni. Nous avons tellement à apprendre de notre observation du Vivant, de l’animal, de l’enfant!
Cet article me parle profondément, j’adore comment il rend vivantes les étapes de la création.
Pour répondre à la question : « Quand as-tu créé pour la dernière fois sans te juger ? » je te réponds : hier, en jouant sur le papier avec un stylo sans but, juste pour ressentir la matière.
« Accepter de jouer, expérimenter, se tromper », merci Sylvie de le rappeler avec force. La creativité est essentielle partout dans notre vie, même en mathématiques 😉 On est tous créatifs et on s’est juste un peu perdu en chemin alosr merci de nous offrir ces 4 clés pour y reméfier alors observons, jouons, transformons, improvisons!
Merci pour ce retour! Oui, le jeu est à maintenir toute notre vie pour rester ouvert et souple à tout nouvel apprentissage!
Eh bien une fois de plus, ton article me parle : Observer – Transformer – Transposer – Improviser, what else ? Pour le reste, je vais remettre ma casquette d’ex-directeur de maternelle : je suis hélas d’accord avec toi quand tu dis que l’école inhibe notre potentiel créatif, avec deux réserves : « L’école » commence dès deux ans, et la créativité y occupe une place essentielle. A partir de l’élémentaire, ce n’est pas tant l’école elle-même qui est en cause que les attentes que la société (parents, institution…) place en elle, en plaçant la réussite immédiate au centre des attentes.
Merci en tout cas pour le rayon de soleil que tu nous offres chaque semaine !
Merci pour ce retour fondé, Denis. Tu as tout à fait raison sur le fait que l’école de la petite enfance laisse encore une grande part à la créativité. Je parle ici de l’école « avec ses tests et ses bonnes réponses », autrement dit l’école élémentaire qui subit la pression de l’apprentissage de la lecture et du calcul… Nous sommes dans un système (éducatif, social, personnel) peu enclin à l’écoute de l’évolution naturelle et individuelle et en cela, notre créativité se trouve bien vite « formatée » sinon « bloquée »…
Un grand MERCI Sylvie, la curiosité m’a amené à lire ton article, et je remercie « le moment présent » car je suis en train de découvrir la créativité qui se cache en moi. Je vais donc découvrir ton livre sur « LE DECLIC CREATIF » et continuer à découvrir les moments merveilleux que je suis en train de vivre « en créant avec les mots » tout simplement.
Merci Philippe, je ne peux que t’encourager à lire le livre de Yarol Herman. Son expérience personnelle est très inspirante!!