Bonjour, je suis Sylvie,
Le réel est pour moi source d’inspiration, d’émerveillement et de créativité.
C’est parce que la page blanche figeait mon imagination que j’ai fait de mon environnement quotidien, mon « atelier » d’artiste.
Et Rêve Debout exprime cet ancrage dans le réel.
Créer pour être en sympathie avec le monde
Après cinq années d’apprentissage du dessin académique et plusieurs formations dans l’audiovisuel et le cinéma documentaire, je deviens enseignante en Arts Plastiques / Cinéma.
Durant dix ans je prends plaisir à solliciter la créativité, la curiosité et la joie de mes jeunes élèves.
En parallèle, je reçois des enseignements et des initiations liés à la culture nipponne (arts martiaux, ikebana, haïku etc…).
En 2019, frustrée de ne pouvoir mener à bien mes projets artistiques, je quitte l’enseignement afin de me consacrer exclusivement à l’art, aux artistes/artisans d’art et à la transmission de mes passions.
Artiste-auteur sensible à la nature et à l’écoute de mes perceptions, je m’épanouis aujourd’hui en créant une « matière poétique » qui fait le pont entre l’imaginaire et le monde réel.
Mon enseignement puise dans diverses pratiques artistiques telles que l’écriture liée au documentaire de création, le haïku, l’etegami, et d’autres formes d’expression créative simples et immédiates.
Chaque article, formation et service que j’offre est une invitation à marcher ensemble sur ces chemins, avec l’intention de réveiller la magie de chaque instant.
L’esprit « Rêve Debout »
« Rêve Debout » est né avec la mission de tracer trois voies :
Préserver et célébrer la connexion avec la nature, notre environnement et notre sensorialité
Faciliter une introspection profonde, tout en restant ancrée dans la réalité du quotidien
Éveiller notre joie intérieure pour pérenniser notre épanouissement personnel
papillon d’automne –
comme des taches
sur du papier
J’écris ce tercet « papillon d’automne » en octobre 2019, après avoir quitter ma vie d’enseignante en arts plastiques pour enfin m’autoriser à vivre selon mon rythme et mes passions !
Je vis à ce moment-là un calvaire de quinze ans (maladie chronique) qui s’intensifie d’année en année. Isolement, immobilité, insomnies, perte de mémoire, handicap migrant, burnout… Il y a urgence pour moi d’honorer mes rêves et mes valeurs!
Seulement 10 jours après ma démission, ce petit poème surgit comme une révélation : la création s’empare à nouveau de moi !
Dessin, écriture, photo, vidéo m’amènent dès lors à me recentrer et à renouer avec ce qui me faisait encore tenir debout : le plaisir irrépressible de créer.
Le plus incroyable ? Quatre mois après avoir vivifier mon âme, la maladie était enrayée !
À présent, je partage cet apaisement et cette joie retrouvés en transmettant les pratiques artistiques simples, légères et authentiques qui m’ont portée vers cette « guérison ».
Je nomme « création sensorielle » ce qui m’a permis de regarder ma maladresse non plus comme une erreur mais comme mon expression naturelle ; Avec ces « arts immédiats et spontanés », je considère l’éphémère et le quotidien non plus comme une fatalité ou un sacerdoce mais comme une sobriété heureuse.
Cette simplicité et cette accessibilité à la création m’a guidée vers la voie d’une expression personnelle libératrice.
Pourquoi je suis une rêveuse ancrée au réel
Les déclics créatifs qui ont forgé ma démarche
Mon premier émerveillement
J’ai 6 ans lorsque, dans ma famille, je découvre un des procédés alternatifs de photographie : le photogramme.
Aujourd’hui, je suis toujours captivée par le fait de révéler le réel, que ce soit par la photo, la vidéo, le dessin de textures ou une simple juxtaposition d’éléments sur une surface sensible.
Les racines de ma créativité: dans les gestes de l’ordinaire
Enfant, je lis énormément et passe des heures à observer les illustrations de mes livres jeunesse ; Je m’imprègne aussi de la gestuelle avisée de mes proches (couture, agriculture, cuisine, bricolage…).
La création est liée à tous mes sens et se fait à partir de matériaux de mon environnement immédiat.
« C’est fantastique ! »: l’inspiration d’un aïeul artiste
C’est mon arrière grand-père, musicien-chanteur, qui distille en moi le goût du cinéma. Sa caméra et ses nombreuses pellicules témoignent d’événements historiques et de scènes familiales insolites.
« C’est fantastique! » était son expression fétiche: je retiens de ce multi-passionné l’émerveillement constant devant l’acte créateur.
Recomposer le bonheur d’autrui: un chemin vers ma joie
Lorsque je déniche à 10 ans le banc de montage Hi-8 de ma famille, je m’amuse à coller des chutes de pellicule pour reconstituer des films imaginaires…
C’est ainsi que, dans mon atelier, je redonne vie à des photos ou négatifs, soigneusement récupérés. Les silhouettes dans mes cyanotypes racontent des histoires d’autrefois — des fragments de joie capturés par des inconnus. Mon geste artistique réenchante ces instants de bonheur qui, bien que vécus par d’autres, résonnent profondément en moi.
Le documentaire: premiers pas vers le monde
À l’âge de 11 ans je m’intéresse déjà à la photographie documentaire et aux activités sur le terrain des scientifiques animaliers, anthropologues, ethnologues… Sensible aux souffrances et à la beauté des peuples, je m’intéresse à leur culture, notamment à l’Amérique Latine, à l’Inde et enfin au Japon.
L’art est pour moi le moyen de connexion et de compréhension du monde; Ma création reste empreinte de contemplation et d’une profonde fascination pour les récits et arts populaires. »