Urban Sketching : comment dessiner librement et oser le spontané

L’urban sketching, ou croquis urbain, désigne l’art de dessiner sur le motif, en ville ou ailleurs.
On dessine sur place, au gré de ses découvertes, en captant l’atmosphère et la vie d’un lieu.
Cette pratique valorise la spontanéité et le plaisir du trait.
Elle invite à créer sans pression ni jugement, en donnant priorité à l’expression personnelle.
Plutôt que chercher la perfection, on apprend à révéler ce que l’on voit et ressent, ici et maintenant.
Découvrir l’urban sketching, c’est embrasser une nouvelle façon de regarder et de créer.
Alors prête à ouvrir un carnet ?

Urban sketching: flamant rose

I. Retrouver la spontanéité créative grâce à l’ Urban Sketching

Pour renouer avec la créativité et le plaisir de dessiner, l’urban sketching t’invite à changer ton regard sur le dessin. Voici trois clés essentielles pour te lancer sans retenue et profiter pleinement de cette pratique libre et spontanée. 

  • Libérer sa créativité en dehors du cadre académique : Beaucoup de personnes associent le dessin à des règles strictes ou à une performance technique. L’urban sketching attire justement parce qu’il invite à sortir de ce carcan : ici, pas de nécessité de « bien faire » ou de respecter des codes académiques. Chaque croquis est accepté comme il est, vivant, spontané, personnel.
  • Lâcher prise face au “bien faire” : Cette pratique offre un espace pour expérimenter sans pression de résultat. Elle promeut le plaisir du geste, le goût de l’instant et valorise l’imperfection comme trace authentique de l’expérience vécue. L’urban sketching devient ainsi un acte de liberté. On ose dessiner pour soi, on accueille le « raté » comme un élément créatif.On laisse parler son intuition plutôt que de chercher la perfection technique.
  • S’autoriser à créer, ici et maintenant : Ll’urban sketching reconnecte à la simplicité et à la joie de créer, sans attente ni comparaison. C’est une invitation à observer, s’émerveiller du quotidien et se réapproprier son droit à l’expression spontanée.

II. Qu’est-ce que l’Urban Sketching ?

L’urban sketching, c’est l’art de dessiner sur le motif . On croque ce qui se présente, sur place, dans la rue ou un café, partout où la vie bouge. Ce mouvement mondial réunit une communauté bienveillante, active sur le terrain et connectée en ligne, notamment sur Facebook.
Cette pratique repose sur plusieurs principes simples :

  • Dessiner in situ, sur le vif : L’essence même de l’urban sketching est la présence à l’instant, l’observation attentive. Il s’agit de capture la vie sans retouches ni préparation préalable.
  • Être témoin du quotidien et des voyages : Chaque croquis raconte une histoire, rend hommage à un lieu ou un moment unique, qu’il soit banal ou exceptionnel.
  • Créer une archive personnelle et collective : Les carnets deviennent des journaux visuels qui recensent une mémoire partagée.
  • Rester fidèle à la scène observée : Ce n’est pas la perfection technique qui prime, mais la sincérité du regard, la vérité ressentie au moment du dessin.
  • Valoriser la diversité des techniques et des styles : Chacun exprime sa personnalité graphique, et toutes les approches sont respectées et encouragées.
  • Favoriser la communauté et le soutien mutuel : entraide et rencontres sont au cœur du mouvement, entre croqueurs de tous niveaux.
  • Partager ses dessins en ligne : montrer sa production ne sert pas à se comparer, mais à inspirer. On crée du lien et on célèbre la création collective.
  • Montrer le monde à travers son regard : Chaque dessin est une expérience intime et singulière de la vie.

III. Conseils pour enrichir son regard d’Urban Sketcher

L’urban sketching ne se confond pas avec le carnet de voyage. Ici, il ne s’agit pas de raconter une aventure lointaine ou un périple extraordinaire. Chaque dessin capte l’instant et témoigne d’un lieu réel, en prise directe avec la vie urbaine ou non.
On saisit la réalité du lieu, sans mise en scène ni récit. Ainsi, le regard s’affine et le dessin devient trace du présent, ancrée dans l’environnement immédiat.

1. Choisir le matériel pour l’Urban Sketching

L’urban sketching accueille une grande diversité de techniques et d’outils. Le matériel varie selon les envies, les styles et les approches.
Voici quelques idées classiques pour t’équiper sans te compliquer la vie.

Matériel essentiel :

  • Carnet ou bloc à dessin : un format transportable, avec un papier adapté aux techniques choisies (dessin, aquarelle, mixte). Exemple : Bloc à dessin 15x21cm ou carnet aquarelle pour transporter facilement.
  • Crayons : le critérium est pratique, car sa mine fine ne demande pas de taille et assure un trait constant. Les crayons classiques, crayons de couleur ou crayons aquarellables sont aussi très utilisés. Exemple : Crayon mécanique à plusieurs recharges HB , 2B.
  • Feutres noirs waterproof : ils garantissent des contours nets et durables. Exemple : Micron Pigma Graphic 1, Pentel GFKPN.
  • Aquarelle : palette de voyage ou godets classiques pour poser des couleurs légères et vibrantes. Exemple : Set de poche Winsor & Newton avec son pinceau réservoir.
  • Pinceaux : classique ou à réservoir d’eau, pour appliquer les couleurs facilement, surtout en extérieur. Exemple : Pinceaux de voyage en poils naturels.

Options complémentaires :

  • Accessoires pratiques : tabouret pliable, clips pour fixer les pages, petite boîte d’eau, chiffon.
  • Autres médiums : feutres-pinceaux, stylo-bille, gouache, pastels, selon tes envies et expérimentations

L’essentiel reste la liberté et la spontanéité. Le matériel doit surtout te donner envie de sortir, de regarder autour de toi, et de tracer sans contrainte.
Pour aborder l’urban sketching avec confiance, il est tout aussi important d’apprendre à observer la scène qui t’entoure. La qualité de ton regard orientera la manière dont tu poseras ton dessin sur la page

Urban sketching: kakis

2. Apprendre à “voir comme un sketcher”

  • Observer les axes principaux
    Commence par repérer les grandes lignes visibles dans la scène : rue, ombre d’un mur, alignement d’arbres, lampadaires… Ces axes guident la structure de ta page et t’aident à situer chaque élément sans te disperser.
  • Identifier les masses et volumes
    Regarde comment se répartissent les grandes masses. Immeubles, groupes de personnes, bosquets… En traçant ces formes, tu poses d’emblée une base solide à ton croquis. Cela évite l’effet “flottant” ou déséquilibré.
  • Relier les éléments
    En reliant visuellement une façade à un vélo, une fenêtre à un banc, tu crées des connexions naturelles sur la page. Ces “boucles” facilitent l’équilibre de ton dessin et rendent la composition plus fluide.
  • Repérer les rythmes et répétitions
    Observe les motifs qui se répètent : fenêtres, plots, vélos, alternance entre des zones vides (trottoir) et des zones pleines (passants). Ces rythmes apportent du dynamisme à la scène.

Mon astuce :
Pendant longtemps, j’ai pratiqué l’urban sketching en cherchant la rigueur de la composition architecturale. Je prenais plaisir à reproduire les textures.
Aujourd’hui, je préfère saisir de petites scènes et des fragments du réel à utiliser selon mes envies.
Je commence par déposer deux ou trois taches d’aquarelle : leur forme assez géométrique donne de l’éclat au tracé.
Puis, je dessine rapidement des éléments du panorama, façon « flash photographique ».
Les croquis sont réalisés au stylo-feutre noir indélébile, en jouant parfois avec les couleurs déjà posées.
J’aime exécuter plusieurs dessins brefs d’un même lieu : chacun capture une ambiance différente.

Urban sketching: tour

3. Composer à la manière Urban Sketchers

  • Choisir un cadrage simple et fidèle
    Prends un fragment de la scène qui attire ton œil. Ce choix d’un détail, d’un coin de rue ou d’une vitrine ancre ton croquis dans le réel et te simplifie le démarrage.
  • Varier l’échelle et le placement du sujet
    N’hésite pas à décentrer ce que tu dessines, à zoomer sur un détail ou à prendre une vue d’ensemble. Cette liberté dans la composition évite la monotonie et rend chaque page vivante.
  • Ajouter un texte court, si tu le souhaites
    Rien n’est obligatoire : tu peux mettre la date, la météo, un mot sur l’ambiance ou ton ressenti du moment. Un simple mot ou une note donne du contexte, mais ce n’est pas indispensable. Fais-le selon ton envie.

4. Varier et dynamiser tes sujets en Urban Sketching

  • Explorer différents points de vue
    Alterner les perspectives apporte de la richesse : essaie de dessiner depuis un balcon, assis sur un banc, ou debout à l’angle d’une rue. Cela donne un relief nouveau à tes croquis.
  • Inclure les détails du quotidien
    Poubelles, vélos, voitures, affiches déchirées : ces éléments, souvent discrets dans le paysage, construisent la mémoire urbaine de ton carnet. Ils restituent l’ambiance vraie du lieu.
  • Dessiner en séries et séquences
    Tu peux choisir un même endroit et le dessiner à différents moments de la journée ou de l’année. Alterner plans larges et plans rapprochés lie tes pages et donne de la profondeur au carnet.
  • Respecter la fidélité au réel
    La particularité de l’urban sketching, c’est ce témoignage direct du quotidien. Pas de décors inventés ni de scènes arrangées : cela garantit que ton carnet reste une archive sincère et vivante. L’objectif est de garder la trace fidèle de ce qui s’est présenté à toi.

À retenir :
Contrairement au carnet de voyage, où l’on aime raconter en détail ses aventures, mêler des récits, des anecdotes et des textes longs aux dessins, l’urban sketching préfère la simplicité. Ici, on note quelques mots – un lieu, une date, une impression, parfois une phrase qui vient sur le vif. Ces mots sont là pour saisir l’instant, accompagner le croquis comme un écho discret à ce qu’on vit.
Le collage, tout comme l’ajout de papiers colorés ou de petits fragments glanés sur place, trouve aussi sa place dans le carnet d’un urban sketcher.

L’essentiel, dans l’urban sketching, c’est de rester dans la spontanéité. Le trait, la couleur, les mots racontent ensemble l’instant présent, sans chercher à construire un récit. Tu peux utiliser la « posture etegami » pour réaliser des dessins « bruts » , personnels et vibrants.

Urban sketching: bateau

IV. S’essayer à l’Urban Sketching

Se lancer en urban sketching ne demande pas d’attendre d’être prêt ou expert. L’essentiel est de commencer, avec des exercices simples pour aiguiser le regard et la main.
Ces défis courts et concrets encouragent la pratique régulière et la confiance :

1. Défi immédiat en 5 minutes

  • Installe-toi où tu es, et choisis rapidement un détail alentour : une chaussure, une tasse, la poignée d’une porte, une plante, un passant…
  • Programme 5 minutes sur ton téléphone (ou procède à l’instinct si tu préfères).
  • Sans lever le crayon, trace les contours de ce que tu vois. Laisse-toi porter par le mouvement, les accidents, la surprise du trait continu.
  • Savoure la liberté de ne pas chercher la perfection : ce dessin est ta trace du moment.

2. Mini-challenges à pratiquer régulièrement

  • Le défi “3 vues” : croque le même sujet sous 3 angles différents (face, côté, plongée…). Observe comment chaque angle change ta perception.
  • Le zoom/dézoom : réalise une page avec trois croquis : un gros plan sur un détail, un cadrage moyen sur le sujet, puis un plan large de l’environnement.
  • La scène animée : choisis un lieu vivant (terrasse, arrêt de bus). Croque les silhouettes en mouvement, même sommairement, pour saisir l’énergie du moment.
  • Le défi “objet insolite” : cherche un élément que tu n’aurais jamais pensé dessiner (bouche d’égout, objet kitsch…). Avec un regard neuf, tout peut devenir un sujet.

3. Conseils pour aborder ces exercices sans pression

Rappelle-toi que chaque trace, même maladroite, t’aide à mieux comprendre le monde qui t’entoure, et ta façon unique de le ressentir.
Garde en tête l’esprit Urban Sketchers : liberté du sujet, spontanéité, accueil bienveillant de tous les essais, sans jugement.

Urban sketching : feuille

Ose dessiner librement

L’urban sketching, c’est d’abord accepter de dessiner sur le motif, sans retouche ni filet. La maladresse et l’accident font partie intégrante du dessin.
Mais dessiner en public, c’est aussi s’exposer aux regards des autres. Être vu en train de dessiner peut impressionner, surtout au début.
Le défi est de garder la sincérité de ton trait tout en affrontant ta vulnérabilité face aux passants.
Ne te force pas : commence chez toi, dans ton jardin ou dans un lieu isolé. Au fil des croquis, la confiance s’installe.
Pour dépasser la timidité, tu peux aussi choisir de dessiner en groupe.
La bienveillance des autres urban sketchers facilite l’expérience. Sur Facebook, des groupes USK permettent de suivre l’élan du collectif.

Je t’invite également à rejoindre le groupe Facebook Rêve Debout pour partager tes essais! Tu y trouveras soutien, échanges et motivation pour créer librement.
Enfin, n’hésite pas à garder cet article à portée de main et à le relire quand tu en ressens le besoin :

Urban sketching :pinterest 1
Urban sketching: pinterest 2
Urban sketching : pinterest 3

Résumé:

L’urban sketching invite à dessiner sur le vif, partout, avec spontanéité et liberté, sans chercher la perfection.
Matériel simple, observation attentive et expérimentation sont privilégiés pour capter l’instant présent.

FAQ – Urban Sketching

  1. Qu’est-ce que l’urban sketching ?
    C’est l’art de dessiner sur le vif, directement sur place, pour capter l’ambiance et raconter visuellement un lieu réel.
  2. Faut-il savoir bien dessiner pour commencer l’urban sketching ?
    Non. L’urban sketching valorise surtout l’expression sincère et spontanée, pas la prouesse académique.
  3. Quel matériel utiliser pour l’urban sketching ?
    Un carnet transportable, crayons ou feutres indélébiles, éventuellement aquarelle et pinceaux. Quelques accessoires comme un tabouret pliant ou des pinces peuvent être utiles.
  4. Comment choisir son sujet en urban sketching ?
    Observer autour de soi et se laisser attirer par une scène, un détail, un point de vue ou un rythme visuel.
  5. Comment améliorer ses compositions en urban sketching ?
    Repérer les axes et volumes principaux, relier les éléments, varier les échelles, placer le sujet de façon équilibrée et vivante.
  6. Peut-on ajouter du texte ou des collages à ses croquis d’urban sketching ?
    Oui, mais ce n’est pas obligatoire. Quelques mots ou éléments collés peuvent apporter contexte et texture.
  7. Quels exercices pratiquer pour progresser en urban sketching ?
    Faire des croquis rapides de 5 minutes, dessiner un sujet sous différents angles, représenter des scènes animées ou objets insolites.
  8. Comment gérer la peur de dessiner en public lors d’une séance d’urban sketching ?
    Commencer dans un lieu calme ou chez soi, puis rejoindre des groupes d’urban sketchers pour gagner en confiance.
Cet article vous a intéressé ? Vous êtes libre de le partager !

22 réflexions sur “Urban Sketching : comment dessiner librement et oser le spontané”

  1. Je ne connaissais pas l’Urban Sketching. Merci Sylvie pour cette nouvelle découverte ! Ce qui me parle le plus dans ton article, c’est cette invitation à dessiner pour soi, dans l’instant, sans chercher à « bien faire ». Ça libère vraiment le regard et ça donne envie d’oser, même sans talent particulier, juste pour le plaisir de capter un moment.

    1. Merci Laura. Le but est effectivement de ne surtout pas se comparer mais de créer comme on le ressent, sans jugement. La méthode que je propose me libère personnellement : créer avec un feutre sur quelques taches de couleurs nous permet de ne pas se soucier d’un réalisme absolu. Cela retire toute raideur au geste et aide à trouver du plaisir dans ce lâcher prise.

  2. Ton article transmet à merveille l’envie de se lancer dans l’urban sketching.
    La façon dont tu valorises la spontanéité et l’imperfection enlève toute pression et rend la pratique accessible.
    Les conseils concrets, comme les défis courts ou le matériel minimal, donnent envie de passer à l’action tout de suite pour croquer ce qu’on a sous les yeux. Merci pour ce partage !

  3. « Oser dessiner librement ». C’est la phrase qu’il me fallait lire en découvrant ton article. Je ne dessine pas très bien. Et c’est une vraie frustration. Mais quand je lâche prise, je redécouvre des sensations. Et mes dessins ne sont pas si mal. Si je ne me compare pas à toi bien sûr 😉
    Prendre du plaisir. Lâcher prise. Et arrêter de se comparer. Au final, les outils sont les mêmes quelles que soient les défis que nous nous lançons.
    Ton article m’a amené loin 🤗

    1. Merci pour ta sincérité, Magalie. Comme tu dis, il ne s’agit pas de se comparer mais d’écouter notre appel du coeur et du corps: écouter ses sensations pendant qu’on dessine procure tant de bien-être! Le fait de pouvoir voir défiler nos petites créations, même imparfaites dans un carnet nous réjouit et nous ramène à nos ressentis sur ces temps de pause et de moments pour soi.

  4. florebienfait

    Merci pour cet article vivifiant sur l’urban sketching! J’aime dessiner ce que je vois mais souvent c’est long, car j’aime que ça soit complet et au final comme ça prend trop de temps je ne démarre tout simplement pas en live, juste chez moi à partir de photos. Je pense que des défis urban sketchings me plairaient beaucoup pour sortir de cette rigueur que je peux avoir dans le dessins (mais dont j’aime le résultat final 😉 )

    1. Merci pour ton message, Flore. L’urban sketching permet plusieurs possibilités: la réalisation de dessins longs et complexes (ce que je faisais durant quelques années) ou plus concis, simplifiés (ce que je préfère aujourd’hui). J’ai la même difficulté à me mettre dans des entreprises créatives qui, je sais, vont me demander du temps, c’est la raison pour laquelle je propose mon astuce de dessin spontané. Au final, on est toujours heureuse d’avoir créé!

  5. J’adore cette approche du dessin qui invite à lâcher prise et à oser le spontané ! L’urban sketching me parle beaucoup, car c’est une manière de capturer la vie telle qu’elle se présente, sans chercher la perfection.
    Pour moi, dessiner librement, c’est aussi un acte de méditation et de présence. Merci Sylvie pour ton article inspirant ! 🙏

    1. Merci Beni! Le procédé fragmentaire que je propose permet de se libérer des soucis de composition, de perspectives et autres. L’idée est ici de recréer une ambiance en saisissant les détails séparément. Feuilleter son carnet nous retrace ensuite l’histoire d’un lieu ou d’un moment vécu avec une surprise à chaque page!

  6. Origami Mama

    J’ai trop envie d’essayer ! Je vais commencer par ton défi immédiat : dessiner ma vue depuis la terrasse, et chaque jour de ferai un mini-défi (angle / zoom etc).
    Super toutes ces idées créatives, ça me met en joie ! 😀

    1. Bravo Ana! Oui, c’est ça, commence par de petits défis simples, du quotidien, dans un lieu rassurant comme chez toi. Change de medium à loisir, tu devrais trouver la technique qui te fait le plus plaisir!

  7. J’adore suivre les groupes d’urban sketcher. Leurs dessins sont tellement beaux et créatifs. Les membres ont souvent une maîtrise du dessin telle, que je n’ai jamais osé devenir membre. Je vais profiter des vacances pour appliquer tes minis challenges. Une bonne façon d’oser et de progresser. Merci pour ces conseils!

    1. Merci Estelle! Commencer par de petits projets permet de ne pas se décourager: si tu intéègres un groupe, tu auras des retours bienveillants et tu pourrais être aussi très surprise des retours positifs des plus expérimentés: le langage brut des débutants apportent beaucoup de fraîcheur à un groupe!

  8. Et bien, c’est une belle découverte ! A l’heure du tout numérique et du téléphone portable collé à la main, ça change !
    J’adore ce principe de prendre l’instant T, non pas en photo, mais en traits et/ou en couleurs ! Et le tout sans « prise de tête », en laissant la place à l’imperfection et la spontanéité.
    Je ne connaissais pas du tout mais ça donne envie de s’y mettre !

    Question : Lorsque tu fais des Urban Sketching, fini tu le dessin sur place ou fais-tu des retouches après-coup (comme ajout de couleur ou autre ?)
    Bonne journée

    1. Merci de ce retour, Jonathan! Le dessin se fait normalement complètement sur place en urban sketching, d’où la nécessité de savoir ce que tu souhaites représenter, le medium que tu vas utiliser, le temps que tu te donnes. Tu peux aussi décider de faire un ouvrage appelé « non fini », qui, comme le nom l’indique, ne sera jamais terminé: cela apporte parfois beaucoup de légèreté à un dessin!

  9. Très intéressant, je ne connaissais pas l’urban sketching. Je ne dessine pas très bien, mais j’ai bien envie de me lancer dans ton défi… et même de le faire avec les enfants ! Je suis sûre que ça leur plaira si je le fais en même temps qu’eux.

    1. Super Aurélia! Partager ce genre d’activité promet de beaux échanges en famille! Ne pas « savoir dessiner » n’est en rien un frein pour créer: il suffit juste de ne pas être trop ambitieux en commençant par des détails que l’on veut garder en mémoire. Exemple: un vitrail, une vieille porte, un extrait de mosaïque etc…

  10. Merci pour cette belle découverte, je ne connaissais pas du tout l’urban sketching ! Ta manière d’en parler donne vraiment envie de m’y mettre. Je rejoins ce que dit Jonathan : à l’heure du tout numérique, ça fait du bien de poser les écrans et de revenir à quelque chose de simple et créatif. Et en plus, c’est une super idée d’activité à faire avec les enfants cet été en ballade, se poser, dessiner et profiter 🎨🌞 Merci !

  11. J’aime beaucoup ton approche de l’art, simple, accessible, et qui laisse une belle part à l’expression. Ma fille ne se sépare jamais de son petit carnet : elle y dessine, au fil de ses voyages (même modestes), les lieux qui la touchent. Son approche est plus figurative que la tienne, et je pense qu’elle sera intéressée par ton chouette article. Je lui fais suivre.

  12. C’est un peu le même esprit que notre approche du ukulélé (et de la vie en général d’ailleurs) ! On ressent les choses, on les exprime (avec le minimum de technique) et ensuite on se dit ouah, c’est moi qui ai fait ça… et ça me ressemble ! Chouette article, vraiment !

Laisser un commentaire

Retour en haut