Ce week-end, j’ai eu besoin de peindre des tulipes à l’aquarelle… Pour garder vive l’émotion d’un moment marqué par l’arrivée du printemps.
Il y avait dans l’air cette légèreté particulière des premiers beaux jours : la nature, des couleurs vives, un moment partagé.
Quelque chose d’ordinaire, et pourtant précieux.
De retour chez moi, j’ai repris mes outils pour réaliser quelques etegami. Cette carte postale japonaise mêle image et message manuscrit.
Ce que j’aime dans cet art tourné vers le partage, c’est sa simplicité. Il nous aide à inscrire un souvenir par un geste sincère — même maladroit.
Peindre un moment vécu devient alors une nouvelle manière de célébrer la nature et les bonheurs simples.
Et si l’on commençait avec le motif de la tulipe ?
I. Pourquoi peindre des tulipes à l’aquarelle « etegami » pour célébrer le printemps?
La beauté d’un moment simple, au milieu des tulipes
Certains instants du quotidien méritent d’être célébrés.
Ce week-end, je suis allée visiter un hameau qui ouvre ses champs de tulipes au public.
Avant de rejoindre les cultures, comme de nombreuses familles, mon amie et moi avons partagé un pique-nique. Dans l’oliveraie, avec vue sur le Mont Ventoux, nous avons pris le temps de savourer l’insouciance du moment.
Puis nous avons traversé un verger d’amandiers pour rejoindre le grand spectacle coloré.
Quelle lumière, quelles couleurs !!! Pourpre profond, rose tendre, jaune éclatant, blanc pur, rouge vif, bicolores… Un vrai bain de lumière !
Les tulipes, simples ou dentelées nous saluent, animées par le vent constant.
J’ai découvert aussi des variétés dites « perroquet », aux formes chiffonnées, « déconstructivistes ».
Il y a comme une ambiance de pèlerinage. Chacun avance lentement entre les parcelles fleuries. Tour à tour, on s’arrête pour observer une tulipe, prendre une photo. L’atmosphère est paisible et joyeuse.
Il fait encore un peu frais mais le soleil ravive les teintes. On sent que le printemps s’installe pour de bon.
Ce jour-là, au milieu des tulipes, j’ai ressenti la joie d’un véritable hanami.
Au Japon, le hanami est une tradition qui consiste à se réunir pour contempler sakura, la floraison des cerisiers.
Ce n’est pas seulement un moment esthétique. C’est un rendez-vous avec la saison, un temps partagé en famille, entre amis, dans le silence ou la joie.
Ici, pas de cerisiers, mais la même attention portée au vivant.
Le plaisir d’être dehors, de s’émerveiller ensemble, de prendre le temps. Un moment à part, sans urgence où chaque présence, à sa manière, honore la nouvelle saison.

Créer pour garder trace de l’éphémère
Une fois rentrée, l’envie s’est imposée de prolonger ce moment, autrement.
Peindre des tulipes à l’aquarelle est une manière simple de garder vivant ce que l’on a ressenti. Un geste pour revisiter l’instant dans ce qu’il a d’essentiel.
Ce que j’apprécie tout particulièrement dans la méthode japonaise de l’etegami, c’est cette alliance entre image et message. Le dessin, à la fois modeste et spontané, se complète par quelques mots écrits à la main. Une date, une impression, une phrase suffisent pour transmettre une pensée, un souvenir, une émotion.
Sur mes cartes, j’ai simplement écrit quelques détails que j’ai voulu gardé en mémoire: Premier pique-nique, Hanami sous la lune croissante, Mes cheveux en fête…
Cet ajout transforme l’aquarelle en repère temporel et émotionnel. Un souvenir vivant, qui revient dès qu’on le regarde.
Une carte, un motif, un mot : et voilà un moment qui s’ancre.
L’etegami permet cela. Sans prétention, il relie le geste créatif à la mémoire du cœur.
C’est une manière d’honorer ce qui nous touche, en toute simplicité.
II. Comment transformer un souvenir en etegami : peinture aquarelle de tulipes
Le principe de la carte-message japonaise
L’etegami est un art populaire japonais qui allie spontanéité, observation et partage.
On réalise une image à l’encre de Chine et à l’aquarelle, sur un format carte postale (10 × 15 cm), accompagnée d’un message bref écrit à la main. L’ensemble est destiné à être envoyé à un destinataire réel.
Mais l’etegami n’est pas un art décoratif, ni un exercice de style.
C’est avant tout l’art de la maladresse assumée.
Ici, on accueille les tremblements, les lignes irrégulières, les coulures, les disproportions. Tout cela fait partie du geste authentique.
En pratiquant, on découvre nos automatismes de jugement, nos attentes de perfection, nos retenues.
Et justement, l’etegami permet de les observer, de les relâcher.
On n’attend pas que ce soit beau : on cherche à ce que ce soit vrai, direct, vivant.
C’est un art modeste et généreux, qui relie le dessin et les mots pour dire quelque chose de simple, mais profond : “Voici ce que j’ai vu / ressenti et je te l’envoie.”
Témoigner avec authenticité d’un moment vécu
Ici, tu ne vas pas peindre seulement une tulipe mais un souvenir, une célébration. Un moment réel, vécu, que tu veux prolonger différemment.
La fleur devient alors le témoin de ce que tu as ressenti, pas juste un motif choisi pour sa forme.
Ce souvenir peut être très simple : un pique-nique, un bouquet reçu, le lien à une personne, une saison qui commence.
L’image devient un repère temporel et émotionnel. Et les mots que tu ajoutes lui donnent un ancrage, une direction.
Voici comment t’y prendre :
1. Repense à un souvenir de printemps
Un moment que tu aimerais garder. Tu peux fermer les yeux, et laisser revenir ce qui a compté.
Ce dont je me souviens, pour ma part, lors de cette visite .
- le vent qui chorégraphiait les fleurs,
- les boutons de tulipes ressemblant à des têtes de dinosaures,
- les tulipes aux couleurs et à la forme d’un chou rouge,
- la transparence fragile des tulipes blanches…
2. Note ce que tu veux en retenir
Un mot, une ambiance, une sensation. Il ne s’agit pas d’écrire beaucoup.
Dans mon cas, je pourrais noter : premier pique-nique, couleurs d’avril, tarte aux noix de mon amie…
3. Choisis un motif qui représente ce moment
Parmi ces motifs (objets, végétaux), choisis celui qui résume plusieurs impressions.
J’ai été marquée, par exemple, par l’aspect déstructuré d’une tulipe perroquet. La représenter m’aide à la mémoriser, mais aussi à jouer avec le message.
Un message drôle, en lien avec mon allure échevelée ce jour de vent ?
Ou, au contraire, une phrase plus méditative, pour évoquer le caractère presque « religieux » de cette célébration du printemps ?
4. Peins sans chercher à bien faire
Ce n’est ni une étude botanique ni un test. Le geste, en etegami, te relie au souvenir. Il te connecte à la nature mais aussi à TA nature.
Les traits posés sur le papier, représentent ce que tu choisis de garder.
III. Peindre des tulipes à l’aquarelle avec la méthode de l’etegami
Tu as ton souvenir, ton motif, peut-être même ton message ?
Tu peux maintenant passer à la réalisation de ta carte.
Réserver un espace propice à la pratique
Pour le matériel, je te renvoie à cet article qui détaille ce qu’il faut pour créer une carte-message japonaise.
Mais plus que le matériel, ce qui compte ici, c’est la manière dont tu entres dans le geste.
L’etegami est une pratique simple, brève, et pourtant pleine de présence.
15 minutes suffisent. Et c’est là sa force : tu peux en créer plusieurs dans la journée, dès que l’envie ou l’inspiration surgit.
Pas besoin d’attendre le bon moment. Juste être disponible, ici et maintenant.
Tu n’as besoin que d’un petit espace, équivalent à la largeur de tes épaules.
C’est un geste intime, contenu, que tu peux répéter facilement.
En réservant un petit coin pour cette pratique, tu y reviendras naturellement, quand l’envie se présente.
Choisis un lieu calme, si possible avec une lumière naturelle. Puis pose ton intention.
Ce que tu t’apprêtes à créer est une trace vivante d’un instant sensible, pas une œuvre à juger.
L’etegami propose un cadre rassurant, sans contrainte, propice à l’expression spontanée.
Ainsi, peindre une tulipe à l’aquarelle devient un geste libre et libérateur.
Adopter une posture qui libère le geste
En etegami, le geste commence par les contours tracés à l’encre de Chine.
Ici, la posture a son importance : tiens ton pinceau par le haut du manche, sans appuyer le poignet ni le coude sur la table.
Le bras est suspendu, le mouvement libre.
Cette contrainte peut désorienter, mais elle libère aussi. Elle t’invite à accueillir la maladresse, à observer tes tensions, à laisser faire.
Tu peux, si tu le souhaites, t’échauffer avant de commencer.
Prends une feuille de brouillon et trace quelques lignes — verticales, horizontales, en spirale — au rythme de ta respiration.
Cela t’aide à trouver ton élan, à sentir l’équilibre entre lâcher-prise et intention.
Puis prends ta carte. Observe ton motif et trace les contours avec lenteur.
Ligne interrompue, tremblante, épaisse ou légère : tout cela rend ta carte vivante.
Poser la couleur avec spontanéité
Une fois les contours posés, tu peux passer à la couleur.
Le geste change. Ici, tu peux appuyer ton bras sur la table, tenir ton pinceau comme à l’occidentale.
La mise en couleur se fait par tapotements légers, de façon à laisser des zones blanches qui font respirer l’aquarelle.
Ces blancs ne sont pas des oublis : ils animent la forme et la rendent plus vibrante.
Un conseil : évite d’approcher les lignes d’encre, surtout si celle-ci n’est pas indélébile.
Sinon, tu risques des effets de fusion imprévus : bavures, zones grisâtres, contours brouillés.
Cela dit, ces mélanges hasardeux peuvent parfois créer de belles surprises !
L’essentiel est de savoir que cela peut arriver, et de décider si tu veux l’accueillir… ou l’éviter.
L’etegami, justement, nous apprend à appréhender le hasard, la tache, le tremblement.
Car dans ce geste-là, tout est signe de vie.
IV.Des variations pour peindre une tulipe à l’aquarelle selon l’esprit de l’etegami
Tu connais maintenant le principe de cette carte-message japonaise.
Tu peux en faire une habitude saisonnière, ou un moment ponctuel pour te recentrer et créer dans le calme.
Un principe essentiel : pense toujours à la personne à qui tu aimerais envoyer ta carte.
Ce simple geste oriente naturellement ton attention, ton trait, ton message.
Voici quelques suggestions pour ouvrir de nouvelles pistes et vivre cette pratique avec souplesse et curiosité.
Chacune de ces idées peut provoquer un déclic créatif tout en restant dans l’esprit de l’etegami:
- Créer une mini-série de cartes
Associe trois souvenirs de printemps à trois tulipes différentes. Une carte = une fleur = un ressenti. - Peindre d’après un bouquet fané
Les tulipes fanées ont une beauté inattendue. Leurs formes déstructurées, leurs couleurs passées sont une source d’inspiration riche. - Associer une sensation à chaque couleur
Peins plusieurs tulipes de couleurs différentes. Pour chacune, écris une sensation liée à cette teinte : douceur, énergie, mélancolie, fraîcheur… - Utiliser un mot de saison comme déclencheur
« Avril », « pollen », « vent », « renaissance »… Laisse ce mot t’orienter dans le choix du motif ou du message. - Ajoute un mot cueilli au hasard
Un mot lu ou entendu. Laisse-le résonner avec ce que tu veux exprimer sur ta carte. - Changer de support
Essaie un papier coloré, recyclé ou une page de livre. Une simple variation de support peut faire surgir une nuance poétique, ou une idée imprévue.
Carte-message à l’aquarelle : prolonger et ancrer un souvenir heureux
Peindre une tulipe à l’aquarelle avec la méthode etegami permet de garder une trace sensible d’un moment vécu.
Ce geste simple invite à ralentir, à se recentrer, et même à ouvrir un espace d’introspection.
C’est une manière de prolonger un moment joyeux et de lui donner forme.
Créer ainsi permet d’habiter autrement ce qu’on ressent.
Si tu veux découvrir les bienfaits de cette méthode, ou prolonger ton élan créatif, rejoins le groupe Facebook Rêve Debout.
C’est un espace ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent créer librement, dans la simplicité et sans jugement.
Tu y trouveras des idées, du soutien, et peut-être un nouveau regard sur ta créativité.
Sauvegarde l’article en épinglant une de ces images dans un tableau Pinterest:
Résumé :
On peut avec la méthode d’aquarelle japonaise « etegami », se connecter à notre mémoire et honorer un souvenir joyeux.
Ce petit format mêlant image maladroite et message manuscrit invite à l’écoute de soi et au lâcher-prise.
La posture propre à cette technique libère le geste et provoque un véritable déclic créatif.
Un moyen délicat d’honorer la saison en créant à partir de ce qui nous touche vraiment.
FAQ – Peindre des tulipes à l’aquarelle avec la méthode etegami
Qu’est-ce que l’etegami ?
L’etegami est une pratique japonaise populaire. Elle associe, sur carte postale, un tracé à l’encre noire, la couleur à l’aquarelle et un message manuscrit. Il s’agit d’un art du partage, accessible à tous, qui valorise la spontanéité et la maladresse du geste.
Faut-il savoir dessiner pour pratiquer l’etegami ?
Non, pas du tout. L’etegami promeut une méthode qui libère le geste et décomplexe quiconque s’essaye à l’aquarelle.
Combien de temps faut-il pour créer une carte ?
Un quart d’heure suffit. Cette brièveté fait partie de la force de cette méthode : elle permet de créer sans pression, dès que l’envie ou l’émotion se présente.
Que peut-on écrire sur la carte ?
Une sensation, un souvenir, une phrase poétique, un haïku… Il suffit de quelques mots pour accompagner l’image. Ce message donne un ancrage personnel à la carte et en fait un véritable témoin du moment.
Que faire de ces cartes une fois terminées ?
La carter-message est faite pour être partagée : on peut donc les envoyer, les offrir ou les exposer.
Où partager mes créations et m’inspirer ?
Tu peux rejoindre le groupe Facebook Rêve Debout, un espace bienveillant pour échanger autour de la créativité sensorielle et spontanée, découvrir d’autres etegami, et partager les tiens.
Quelle belle idée ! Tes tulipes remplacent effectivement très bien les fleurs de cerisiers pour annoncer l’arrivée du Printemps. Leur délicatesse se prête tout aussi bien à l’etegami. Merci Sylvie.
Merci Laura! Les tulipes capturent à merveille l’esprit du printemps et, par leurs mouvements déstructurés, se prêtent magnifiquement au geste maladroit de l’etegami. Ravie que cette idée t’inspire !
Merci pour cet article inspirant ! Tu captures avec délicatesse la beauté des instants simples, comme une promenade parmi les tulipes, et la manière dont l’etegami permet de prolonger ces moments à travers l’art. J’ai particulièrement apprécié la façon dont tu lies cette pratique japonaise à la célébration du printemps, offrant une perspective poétique sur la création artistique. Ton approche rend l’aquarelle accessible et invite à exprimer ses émotions avec sincérité. Merci pour ce partage qui donne envie de prendre pinceau et papier pour immortaliser nos propres souvenirs fleuris. 🌷🎨
Merci Miren! C’est une vraie joie de sentir que l’esprit de l’etegami peut parler à tous!
Je ne me considère pas du tout comme une artiste, mais j’aime profondément les tulipes… et le printemps me touche toujours au cœur.
Ton article m’a donné envie d’essayer, sans pression, juste pour le plaisir de célébrer la saison avec mes mains et mon cœur.
Merci Sylvie pour cette invitation simple et joyeuse à créer, même (et surtout) quand on ne se pense pas « douée »
Merci Véronique! Je ne peux que t’encourager à t’essayer à cette pratique, à créer avec le cœur, sans chercher à « bien faire », juste pour célébrer la vie!
Quelle belle idée que de prolonger l’émotion d’un moment printanier à travers l’etegami. Ton article m’a donné envie de ressortir mes pinceaux et de capturer à ma manière ces instants fugaces. Merci pour ce partage inspirant et cette invitation à la créativité sans pression.
Merci Sébastien! La carte-message est invitation à capter l’éphémère: c’est une pratique simple qui amène à nous questionner sur notre façon de porter attention à ce qui nous entoure. Elle nous apprend à ralentir et à nous ancrer dans l’instant.
J’ai été touchée par la manière dont tu racontes ce moment. On sent que l’etegami est pour toi bien plus qu’un geste créatif : c’est une façon d’ancrer l’instant, de lui donner du poids, de la douceur aussi. J’ai adoré cette idée d’une carte qui relie image, mot et émotion. C’est beau de voir comment tu prolonges la magie d’un simple pique-nique au milieu des tulipes… et ça donne envie de ralentir pour mieux savourer les choses simples💛 J’adooooore les tulipes !
Merci pour cet article plein de douceur ! L’idée de peindre des tulipes pour célébrer le printemps est très bien ! Vous donnez vraiment envie de se lancer. Merci pour ce joli moment créatif ! 💯
Merci Asma! l n’y a pas plus joli geste que celui de créer pour semer un peu de joie autour de soi… Et l’etegami est idéal pour ça, je t’encourage à t’y essayer!
Merci £Anne! Oui… il y a quelque chose de précieux à prolonger la magie d’un moment simple, à le transformer en trace poétique. Ce sont ces instants-là, tout ordinaires, qui deviennent de petits trésors quand on prend le temps de les habiter pleinement.
Merci Sylvie pour cet article très inspirant ! 😉 Je ne connaissais pas l’etegami. J’aime beaucoup tout ce qui a trait au Japon et j’utilise des concepts japonais sur mon blog pour hypersensibles. J’adore les fleurs et l’aquarelle mais je n’ai pas encore beaucoup de pratique. Tu me donne des idées pour célébrer le printemps avec spontaneité et maladresse (adieu le perfectionnisme !). Bravo !
Merci pour ton message ! En tant qu’hypersensible, l’etegami m’a offert un vrai espace de respiration… Un lieu où la maladresse n’est plus une faute, mais une forme d’expression sincère. Créer librement, sans souci de perfection, détend profondément!
Il suffit de lire ton article pour voir les choses avec délicatesse et poésie. J’aime l’idée que l’etegami soit l’art de la maladresse assumée ! Tout est beau dans cet article, le fond et la forme. 🌸
Merci, Sophie, pour tes mots si délicats! Oui, l’etegami célèbre la beauté de l’imparfait… et c’est souvent là que se glisse l’émotion la plus juste. Je suis touchée que tu aies perçu cette poésie, à la fois dans le fond et dans la forme.
Un pinceau, de l’eau et une tulipe… et nous voilà dans un vrai moment de présence. C’est fou comme le geste pictural rejoint parfois le geste d’écriture : simplicité, respiration, intention. Cette approche poétique de l’etegami me parle beaucoup — elle donne envie de peindre ses silences autant que ses mots.
Merci Denis! Oui, entre l’écriture et le trait, il y a cette même respiration, cette même attention posée sur l’instant. Une poésie incarnée, entre souffle et présence.
Pas besoin de savoir dessiner comme une pro pour se laisser tenter ! Toutes proportions gardées, c’est comme le bricolage : ces petites tulipes à l’aquarelle, c’est un doux bricolage du cœur, facile à faire et apaisant. J’aime l’idée que l’art serve aussi à dire « je pense à toi », tout simplement.
Merci pour ton message si juste ! Je crois que l’art le plus touchant est souvent celui qui naît sans prétention, juste pour créer du lien, pour apaiser, pour offrir une petite attention discrète et sincère.
Merci pour ce bel article.
J’ai été touchée par «j’ai eu besoin de… ».
Oui avoir besoin de créer, d’exprimer notre créativité, sensibilité.
J’adore moi aussi les tulipes et particulièrement le Printemps.
Revenir à la simplicité, à l’intérieur de soi pour aller chercher notre propre réalité.
Merci
Merci pour ton message si touchant ! Oui, parfois créer devient un besoin vital, une façon de revenir à soi en douceur… comme une écoute intérieure qui passe par les mains. Et le printemps, avec son énergie nouvelle, nous y invite naturellement.
Merci Sylvie pour ce partage simple et inspirant. J’ai aimé l’idée de peindre une tulipe pour ancrer un souvenir du printemps. L’etegami devient un vrai outil pour ralentir et créer sans pression. Ça donne envie d’essayer, même sans être doué en dessin !
Merci pour ton message, Élise ! L’etegami nous rappelle qu’il ne s’agit pas de « savoir dessiner », mais juste de laisser une attention sincère, un geste joyeux… À essayer sans modération !
Merci pour ce moment de simplicité partagé.
Peindre sans chercher la perfection mais juste pour rendre hommage à la nature qui nous entoure.
C’est un beau message à partager pour nous reconnecter au présent et savourer à leur juste valeur, les belles couleurs que les fleurs nous offrent.
Merci pour ce moment de paix 🪷
Merci pour ces mots, Ketty. Rendre hommage à la nature sans chercher à « bien faire » est une façon simple et précieuse de revenir à l’essentiel et surtout une façon de se reconnecter à soi.