Perfectionnisme : Comment s’en libérer avec les arts japonais

Le perfectionnisme peut-il devenir un allié créatif plutôt qu’un frein ? C’est la question que m’a posée Dorvale, blogueuse du site La Baguette Math et Magique, lors d’un entretien vidéo sur mon parcours artistique.
Tu connais peut-être cette sensation frustrante : avoir mille idées créatives mais être incapable de passer à l’acte ? Cette exigence de perfection qui paralyse plus qu’elle n’inspire ?
Mon histoire pourrait bien te surprendre. Car j’ai découvert que nos résistances les plus tenaces peuvent se transformer en ressources créatives.
Cet article reprend les moments où j’ai raconté comment les arts japonais m’ont libérée de mes blocages créatifs. Les extraits en italique sont issus de cette conversation où j’ai partagé mes découvertes, mes doutes et mes transformations.

Perfectionnisme: hatakuso

I. Le déclic qui m’a menée à questionner mon perfectionnisme

Le perfectionnisme : sa responsabilité dans les blocages créatifs

Quand j’ai créé mon blog Rêve Debout, c’était dans un moment charnière de ma vie. Comme je l’explique souvent : « J’étais en reconversion professionnelle. J’ai quitté l’enseignement pour pouvoir […] me développer beaucoup plus artistiquement, être beaucoup plus dans ma propre joie créative. »
Mais pourquoi cette reconversion ?
La réponse est simple. En tant que professeure d’arts plastiques, « j’enseignais différentes manières de pratiquer les arts. Moi-même je me retrouvais régulièrement frustrée de pas avoir assez de temps pour créer. »

Cette frustration grandissante s’est peu à peu transformée en véritable blocage créatif. Mon perfectionnisme créatif s’était transformé en censeur intérieur. Chaque projet devait être parfait, chaque trait maîtrisé.
J’étais devenue experte dans l’art d’enseigner la créativité aux autres mais je perdais peu à peu mon propre élan à créer…
Cette tension entre transmettre et pratiquer m’a menée vers une profonde remise en question.

Du perfectionnisme à la création libérée

Le déclic s’est produit de manière complètement inattendue. « C’est revenu naturellement quand j’ai commencé à observer mon quotidien. Cela a commencé avec un papillon. »
Un simple papillon dans mon salon. Rien d’extraordinaire, et pourtant…
« J’ai commencé à écrire deux lignes dessus. Lorsque j’y ai reconnu un haïku [- poème bref japonais -] je me suis dit : «L’envie de créer revient ». »
Deux lignes griffonnées, spontanées : depuis longtemps, je n’avais pas calculé, pas analysé, pas jugé ce que je venais d’écrire ! J’avais simplement créé avec une expression naturelle et spontanée. Sans peur de l’échec artistique.
Ce petit poème m’a fait réaliser quelque chose de fondamental : mon perfectionnisme était un frein à ma créativité intuitive.
Il était temps de me reconnecter à cette joie de créer. Ce fut le début de ma libération créative et de mon déblocage artistique.

Perfectionnisme: mushin

II. Comment ma formation académique a participé à mon blocage créatif

Pour comprendre l’ampleur de mon blocage créatif, il faut que je raconte comment j’ai été formée.
« J’ai eu, [pendant 5 ans], un professeur particulier, j’ai eu cette chance-là. J’ai passé tous les après-midis avec ce [ décorateur d’intérieur] qui avait une immense culture. Il avait 80 ans, j’en avais 25. »
Cette transmission était exceptionnelle, quasi filiale. « On s’amusait tous les après-midis, on riait beaucoup et donc il y a eu cette transmission -là, dans la joie. C’était fait de manière complètement informelle. »

La maîtrise technique devenue entrave

Au fil des années, j’ai acquis une solide maîtrise graphique. « Le graphite, la pierre noire, la sanguine, le stylo Bic, la plume étaient toutes des techniques que je maîtrisais. »
Lorsque j’ai quitté l’enseignement pour devenir artiste, on m’a suggéré de « redessiner comme avant ». Mais pourquoi cette idée provoquait-elle en moi une telle résistance ? »
« Je me disais : oui ça serait facile pour moi de revenir à ça […] facile d’une certaine manière et besogneux d’une autre. »
Le manque de légèreté et de permissivité de ces techniques me figeaient, du moins le croyais-je…

Quand le perfectionnisme sabote la création

Le vrai coupable ? Mon perfectionnisme qui tuait mes élans créatifs ! »
Avant de « me lancer dans un projet d’envergure, j’estimais les risques de se « planter »]; […] ça me décourageait avant même de commencer. »
Cette peur de l’échec était paralysante. Plutôt que de risquer l’imperfection, je préférais ne pas créer du tout.
Mon exigence technique était devenue un obstacle à mon élan créatif.
C’est alors que j’ai compris qu’il fallait que j’apprenne à désapprendre. Que je trouve un moyen de retrouver cette créativité libre qui existait avant tous ces standards académiques.

Perfectionnisme: ubu

III. Ma rencontre libératrice avec les arts japonais

Les racines de mon attirance pour la culture japonaise

Ma rencontre avec les arts japonais ne s’est pas faite par hasard. « Très jeune déjà, j’étais intuitivement attirée par la philosophie japonaise. Plus tard, j’ai pratiqué pendant près de 15 ans, des arts martiaux japonais traditionnels. »
Par cette longue pratique, j’ai littéralement « incorporé » – au sens physique du terme – certaines valeurs japonaises :

  • L’exigence comme gentillesse : dans la culture japonaise, être exigeant envers quelqu’un est un acte de bienveillance. C’est l’aider à grandir en révélant son potentiel.
  • L’action juste : c’est une action qui a lieu au bon moment, de la bonne manière et sans tension pour ; L’action découle naturellement de la situation, sans ego ni calcul, en harmonie avec l’instant présent.
  • La détente comme puissance : C’est la souplesse et l’absence de tension qui permet la vraie efficacité (ex:plus de réceptivité).
  • L’engagement plein et intègre : se donner entièrement à ce qu’on fait, sans retenue ni calcul, avec sincérité totale. Pas de demi-mesure ni de stratégie cachée.

En fait, ces principes impactent autant ma vie que ma façon de créer ; Ils m’aident particulièrement à accompagner les personnes à s’honorer au quotidien.

Le haïku pour retrouver la simplicité créative

Le haïku est donc devenu ma première porte d’entrée vers cette libération créative.
Ce qui m’a séduite dans le haïku ? Sa simplicité, sa concision, son rapport au concret.
Contrairement à mes projets documentaires qui nécessitaient du temps, du matériel, une équipe, le haïku ne demandait que quelques mots !
C’était enfin un art accessible que je pouvais pratiquer seule, partout, à tout moment.

L’etegami pour accueillir sa maladresse

Puis j’ai découvert l’etegami, cette technique artistique japonaise qui allait transformer ma vision de la création. « L’etegami est une image-message au petit format de carte postale. Je me suis dit qu’avec cette technique, je pourrais, à tout moment, prendre mes pinceaux et créer. »
L’etegami m’a offert l’accès à une créativité immédiate. « Il m »a été très facile […] de prendre mes pinceaux et, sans complexe, de commencer à créer toute seule […] Le format réduit et la philosophie de l’etegami me permettait de « me tromper, recommencer ».
Je m’autorisais enfin à « m’amuser à déborder, dépasser, transgresser ! »
En somme, pratiquer l’etegami nous relie « à nos sensations, notre ressenti ». On devient « beaucoup plus juste » et on va « beaucoup plus à l’essentiel ».

L’imperfection pour libérer son geste créatif

Ce qui m’a le plus marquée dans l’art de la maladresse japonaise, c’est son approche décalée, en total contraste avec notre culture occidentale. Contrairement aux standards occidentaux qui valorisent la perfection, l’etegami célèbre le trait tremblant, la composition improbable, l’apparente naïveté. Cette philosophie nipponne a été LA réponse pour sortir de ma paralysie créative.
Elle m’a autorisée à être spontanée, authentique et… imparfaite !

Ma voie vers le déblocage artistique s’est donc profilée et prolongée. J’ai ainsi ouvert ma pratique à d’autres arts populaires.
Ce sont des pratiques libératrices qui privilégient l’expression naturelle à la performance technique (chigirie, momigami, art de l’empreinte).
Ces techniques japonaises sont devenues mes clés vers une créativité libérée.

Perfectionnisme: wabi

IV. Ma méthode pour vaincre le perfectionnisme

Puisque mes apprentissages étaient devenus des freins à mon expression authentique, il me fallait désapprendre.

Désapprendre pour mieux créer

Ce processus de désapprentissage est essentiel pour moi. « Je me suis rendue compte que j’étais plus créative quand je me laissais aller. Quand j’étais dans l’écoute de mon corps, dans l’écoute de mes sensations. »

Ces arts japonais sont devenus ma forme de méditation quotidienne.
Quand je peins une etegami, j’écoute mon rythme cardiaque, je respire avec mes gestes, je me recentre.
C’est un art méditatif pour ceux qui ont du mal avec la méditation traditionnelle.
Progressivement, j’ai redécouvert la spontanéité artistique.
« Quand je peins ou que j’écris, c’est vraiment de manière très intuitive. Et en fait ça me donne accès à mon émerveillement. »

Créer dans la spontanéité

« À chaque fois que je fais un etegami […], je prends vraiment le temps d’observer. »
Aujourd’hui, la contrainte temporelle est devenue ma force : plus question de projets paralysants qui s’éternisent.
« Maintenant quand je crée quelque chose c’est toujours de manière très spontanée. Sans me poser de questions, sans réfléchir. »
Cela n’empêche pas de créer dans la lenteur : celle-ci est d’ailleurs un élément-clé de l’etegami ! Mais je pense qu’un temps d’exécution bref aide la perfectionniste que je suis à passer à l’acte.
Bien sûr, les doutes reviennent parfois. Mais j’ai appris à les faire taire le temps de la création !

Se libérer du perfectionnisme en trois étapes

Forte de cette transformation, j‘accompagne désormais les femmes qui veulent diminuer la pression selon un processus éprouvé :

  1. Recentrage : « D’abord je les aide à se recentrer, à se poser, à respirer. » L’ancrage, l’enracinement par divers moyens sensoriels est essentiel.
  2. Libération : « Ensuite on travaille sur le lâcher-prise, l’acceptation de l’imperfection. » Diverses techniques simples, des exercices ludiques voire absurdes aident à cheminer dans cette voie libératrice.
  3. Rayonnement : « Enfin on redécouvre ensemble la joie de créer sans jugement. » Cette reconnexion au plaisir créatif permet de s’accorder du temps sans culpabilité. De s’accueillir avec bienveillance.

Grâce à cette forme d’art-thérapie, j’observe des transformations extraordinaires. Des personnes retrouvent confiance et estime de soi ; d’autres surmontent leur peur de l’échec ou découvrent leur expression authentique.

Perfectionnisme: kaizen

Ta créativité t’attend

Si tu te reconnais dans mon parcours, sache qu’il n’est jamais trop tard pour retrouver ton élan de vie et ton authenticité. Ce perfectionnisme qui te paralyse aujourd’hui peut devenir ton allié demain.
Les arts japonais m’ont appris qu’il n’y a pas de « mauvaise » création. Seulement des expressions sincères de qui nous sommes à l’instant T.

Cette acceptation de l’imperfection devient paradoxalement le chemin vers ton excellence personnelle.
Alors commence simplement. Accorde-toi 15 minutes de création sans jugement. Observe un détail de ton quotidien. Griffonne deux lignes ou laisse une trace dès les 5 premières secondes. Cette astuce permet de ne pas rester figée devant la feuille blanche.

Ta créativité intuitive n’a pas disparu. Elle attend juste que tu lui donnes la permission de s’exprimer à nouveau.
Et si, comme moi, tu découvrais que tes plus belles créations naissent quand tu cesses de tout contrôler ?
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Résumé :

Les arts japonais peuvent transformer le perfectionnisme créatif en ressource libératrice. Une méthode en trois étapes basée sur des pratiques sensorielles valorise l’imperfection et la spontanéité. Ces techniques permettent de dépasser les blocages créatifs en privilégiant l’authenticité sur la performance technique.

FAQ

  • Comment le perfectionnisme peut-il bloquer la créativité ?
    Le perfectionnisme crée une « paralysie » créative : on préfère ne rien créer plutôt que de risquer l’imperfection. Cette peur de l’échec transforme chaque projet en montagne insurmontable et tue l’élan spontané.
  • Pourquoi les arts populaires japonais sont-ils efficaces contre les blocages créatifs ?
    Les arts populaires japonais célèbrent l’imperfection et valorisent la maladresse. Cette « validation » libère de la pression technique et permet de retrouver une créativité spontanée et authentique.
  • Que faire quand on reste « muet » devant une feuille blanche ?
    L’astuce des 5 premières secondes : laisser une trace immédiatement, avant que le perfectionnisme saboteur ne s’active. Cette technique court-circuite la paralysie et permet de passer à l’acte créateur.
  • Peut-on vraiment transformer ses résistances créatives ?
    Oui, en apprenant à « désapprendre » ses automatismes perfectionnistes. La méthode en 3 étapes (recentrage, libération, émerveillement) permet de transformer ses blocages en ressources créatives.
  • Quels sont les vrais bénéfices des arts spontanés japonais ?
    Retrouver confiance en soi, surmonter la peur de l’échec, découvrir son expression authentique. Et surtout : se reconnecter au plaisir de créer sans jugement.
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34 réflexions sur “Perfectionnisme : Comment s’en libérer avec les arts japonais”

  1. Merci Sylvie pour cet article qui m’a profondément touchée. En tant que perfectionniste, je me suis tellement reconnue dans ce que tu décris. Cette pression constante de « bien faire », de ne rien laisser paraître, de ne pas rater… Et pourtant, comme tu le montres si bien à travers ces arts japonais, il y a une vraie liberté dans le fait d’accueillir l’imperfection.

    Ton texte m’a tout de suite fait penser au livre que je lis en ce moment, « Osez réussir » de Carol Dweck. Elle y parle des deux états d’esprit :
    – celui fixe, où l’on croit que nos qualités sont figées et où l’erreur est vécue comme un échec personnel ;
    – et celui de développement, où l’on voit chaque difficulté comme une occasion de grandir.

    C’est exactement ce que j’ai ressenti en te lisant : une invitation à changer de regard. Le kintsugi, le wabi-sabi… ces approches sont comme des métaphores vivantes de ce que nous pourrions faire avec nous-mêmes : accepter les fissures, les sublimer, avancer avec douceur.

    Merci pour cette bouffée d’air et d’inspiration 💛

    1. Merci pour cet article très intéressant ! En tant que perfectionniste, je sens que ton approche en 3 temps peut vraiment m’aider : me recentrer pour sortir du mental, apprendre à lâcher la pression du “parfait”, et surtout me reconnecter à la joie simple de créer. C’est exactement ce dont j’ai besoin pour retrouver confiance dans mon expression créative. Merci pour cette méthode profondément libératrice!!

    2. Merci pour ton écho si juste. Accepter les fissures, les sublimer, avancer avec douceur… c’est exactement l’environnement que je cherche à nourrir en pratiquant ces arts japonais. Ils m’aident, comme tu le dis, à évoluer autrement : avec plus de lenteur, d’attention, de présence.

  2. Merci Sylvie pour ce beau partage d’expérience. J’aime le côté libérateur des arts japonais que tu utilises pour redonner l’envie de créer tout en diminuant la pression.

    1. Merci, Laura. Ces pratiques allègent vraiment la pression tout en ravivant ce feu intérieur qu’est l’élan créatif. C’est une voie douce qui nous permet d’approcher délicatement nos zones de tension, mais aussi nos espaces de confort que l’on peut alors explorer.

  3. Sébastien

    Quel bel article, merci pour ce partage inspirant 🙏 C’est une belle leçon de lâcher-prise pour les perfectionnistes (dont je fais parfois partie 😅). J’ai remarqué que dans l’apprentissage de l’informatique aussi, les erreurs sont souvent perçues comme des échecs plutôt que comme des opportunités de comprendre… Ton article me rappelle à quel point il est important d’accueillir l’imperfection, dans tous les domaines de la vie.

  4. Merci Sylvie. J’adore cette idée que le perfectionnisme peut se transformer en allié. Les arts japonais, avec cette vision de la beauté dans l’imperfection, me parlent aussi beaucoup. Quel beau souffle d’encouragement tu nous offres !

  5. Merci pour ton témoignage, rassurant. Si on prend conscience de son perfectionnisme, on peut alors contourner ses blocages.
    L’art japonais qui privilégie le ressenti et la capture de l’instant invite à la maladresse de l’instant.
    J’aime beaucoup l’astuce des 5 secondes. On commence avant que notre cerveau perfectionniste ne se mette en action.

    1. Merci pour ton retour, Ketty ! Agir avant que le perfectionnisme ne s’installe a été vraiment libérateur pour moi. Ravie que l’astuce des 5 secondes te parle.

  6. Merci Sylvie pour cet article ! 😊 Je trouve tellement inspirante l’idée de puiser dans les arts japonais pour apprendre à lâcher prise sur notre exigence de perfection. Chaque geste, chaque pratique nous rappelle que la beauté réside souvent dans l’imperfection, dans ces petites fissures ou ces traces du temps qui rendent les choses vivantes et uniques.

    Quand je commence à reproduire une aquarelle avec un modèle, j’ai souvent peur de rater : je suis autodidacte, et cette pression de bien faire me stresse beaucoup. Ce texte me parle profondément, parce qu’il m’encourage à me détacher du résultat, à simplement vivre le processus et à accueillir ce qui vient.

    Bravo pour ce bel éclairage, à la fois doux et puissant. 🙏 Je repars avec l’envie de créer avec plus de liberté et de bienveillance envers moi-même.

    1. Merci beaucoup pour ce joli partage ! Je trouve tellement dommage que l’on se mette la pression même quand il s’agit de découvrir des techniques artistiques de loisir! On nous inculque tellement l’idée de compétence et d’efficacité qu’on en perd la saveur lente de l’apprentissage! Tant mieux si tu parviens à retrouver l’envie de créer simplement et librement.

  7. Tu expliques avec justesse que :

    «Cette obsession de la perfection qui paralyse notre spontanéité »

    Cette phrase résonne particulièrement : elle nomme clairement le frein invisible auquel beaucoup sont confrontés.
    Ta méthode invite à créer avec simplicité et libération.
    Merci pour cette belle invitation à lâcher prise et renouer avec l’essence créative  🙂

  8. Bonjour,
    Je me reconnais un peu dans cette quête du perfectionnisme qui mène parfois à son propre enfer intérieur. Merci pour cet article 😉

    1. Bonjour, merci pour ce partage. Prendre conscience de cette tension intérieure est déjà un premier pas pour vivre sa créativité plus libre et apaisée. Et quel soulagement lorsqu’on parvient à desserrer cette emprise !!!

  9. Merci pour ces astuces ! J’ai particulièrement aimé l’idée de désapprendre… Comme si l’on faisait un reset pour aller chercher au fond de nous ce qui existe de plus « naïf et spontané ».

    1. Merci pour ton retour ! Oui, ce « reset » permet vraiment de reconnecter à cette part naïve, « brute » et spontanée qui nourrit la créativité de manière authentique.

  10. Sublime invitation à créer sans pression ! L’etegami comme remède express contre le perfectionnisme — j’adopte !

    1. Merci beaucoup ! L’etegami est vraiment une belle façon de s’autoriser la liberté et de dire adieu au perfectionnisme. Ravie que ça te parle !

  11. Merci Sylvie pour cet article apaisant et très inspirant. Ce lien avec les arts japonais, qui nous rappellent que l’imperfection fait aussi partie de la beauté de la vie, m’a beaucoup parlé. C’est une approche douce et libératrice que je trouve particulièrement réconfortante. Merci pour cette belle ouverture d’esprit

    1. Merci pour ton message, ça fait vraiment écho à ce que je vis aussi dans ma pratique. Ce qui me touche dans les arts japonais, c’est leur manière d’ouvrir un espace où l’on peut enfin se permettre d’être imparfait·e, sans jugement. Ce chemin me semble essentiel, surtout quand on est souvent dans l’exigence.

  12. Merci pour cet article. Il aide à lutter contre cet empêcheur de créer. Pour ma part j’étais plutôt empêché par mes idéaux qui plaçaient la barre trop haute. Merci de ces précieux conseils.

  13. Il y a quelque chose de très juste et inspirant dans cette idée de faire la paix avec l’imperfection. On sent que le propos vient du vécu, et ça le rend d’autant plus parlant. J’ai beaucoup aimé cette approche qui invite à ralentir, à créer sans pression, et à s’écouter un peu plus. Merci pour ce texte apaisant.

    1. Merci Édouard! Je confirme, c’est du vécu: je suis heureuse d’avoir pu rompre ce schéma répétitif et stérile mais reste vigilante à son potentiel retour !

  14. Origami Mama

    J’adore !
    Osons créer dans la joie, savourons-en chaque moment et laissons-nous guider par notre imagination… !

  15. Ton article me parle en tant qu’authentique « hyperfectionniste ». A la différence des arts que te présentes, la création de chanson (donc mon domaine) permet de revenir interminablement sur un mot, une rime, une note… Seul l’enregistrement met un point final aux tergiversations ! Et pourtant, nombre de chansons écrites sur un coin de nappe ont été de grands succès ! De quoi s’interroger !

  16. Merci pour ton article, qui est porteur de sens pour nous : notre truc, c’est de jouer du ukulele ! Et on se retrouve complètement dans ton article ! A l’instar de la philosophie japonaise que tu présentes, quoi de plus imparfait et de plus réjouissant que ce petit instrument ? Tu as mis des mots sur l’approche artistique simple et joyeuse qu’on devrait tous avoir !

  17. Merci Sylvie, ton article fait du bien ! Ce que tu partages sur l’etegami, ce petit format qui autorise à déborder, à recommencer, à s’amuser… c’est simple mais puissant. J’aimais le dessin quand j’étais dans les petites classes jusqu’au collège et puis les cours se sont arrêtés pour laisser place aux matières logico-mathématique et verbale. Alors ça me plaît beaucoup d’oser reprendre le crayon ou le pinceau sans pression en ayant conscience que je crée “maladroitement” et que c’est ok. Très inspirant. Merci !

  18. Quelle belle histoire et que de riches rencontres ! J’aime ce que tu en a fais : une approche très personnelle de la création artistique spontanée, pleine de naïveté et d’humilité. Qui invite le plus grand nombre à l’expression artistique de soi. Pas à pas, dans la joie, l’improvisation et la bienveillance. Bravo et merci pour cela !

  19. Oh ça c’est une belle surprise. Je suis loin de la culture japonaise et ne me serais pas attendu à la voir etre une aide à la resolution de soucis de perfectionnisme handicapants. Quelle chance aussi tu as eu d’avoir ce guide âgé alors que tu étais bien jeune !

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