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Équinoxe de printemps : comment écrire un haïku sur le renouveau?

Bienvenue sur Rêve Debout ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon Livre qui vous transmet 7 Actions Magiques pour Retrouver Vitalité et Estime de Soi 🙂

À chaque équinoxe de printemps, mon envie d’écrire des haïku se renouvelle.
Les éléments s’accélèrent, la lumière s’intensifie, les jours s’allongent… Les chants de la nature ressurgissent, et nos élans créatifs se multiplient. C’est le moment où l’extérieur nous appelle.
Alors pourquoi ne pas en profiter pour sortir son carnet, et s’aventurer à l’écriture du haïku ?

Je t’avoue qu’avec le temps gris et le froid du moment, j’ai bien cru ne jamais réussir à écrire moi-même les haïkus pour illustrer cet article.
Alors j’ai repris mes propres exercices — ceux que tu vas pouvoir tester ici. Et finalement, des haïkus sont nés. Probablement encore à “polir”… mais bien là, ancrés dans le printemps.

Aujourd’hui, je t’invite à faire ce chemin toi aussi : renouer avec l’énergie de la saison… et certainement, avec la tienne.

Equinoxe de printemps: écrire un haiku et papillons

I.Pourquoi écrire un haïku à l’équinoxe de printemps ?

Au moment du printemps, tout semble reprendre vie doucement.
Dans ces micro-changements, le haïku trouve un terrain idéal. Et au moment de l’équinoxe de printemps, écrire un haïku devient presque instinctif.

Ce petit poème japonais permet de saisir un instant, une sensation, sans chercher à l’expliquer. En effet, le haïku ne cherche pas à tout dire : il fait place au silence, à l’évidence cachée. Il nous apprend à regarder autrement ce qui, d’habitude, passe inaperçu.
Au cœur de cette saison mouvante, écrire un haïku, c’est exercer sa capacité à percevoir le changement dans ce qu’il a de plus subtil.

Mais c’est aussi une forme de retour à soi. Le haïku demande peu de mots, mais beaucoup de présence simple et attentive. Il nous relie à notre respiration, à nos perceptions sensorielles, à notre ancrage dans l’instant.

Voici le haïku d’un poète classique japonais, Kobayashi Issa :

Matin de printemps –
mon ombre aussi
déborde de vie

Ici le printemps n’est pas décrit mais le haïjin en capte l’élan, la densité, dans un détail inattendu : une ombre.

Equinoxe de printemps: écrire un haiku sur l'ombre et la vie

II.Équinoxe de printemps : comment le haïku capte-t-il le renouveau ?

Equinoxe de printemps: écrire un haiku sur infographie les clés

1.L’esprit haïku : l’art de dire peu

Le haïku s’écrit à partir de ce qui est là, dans le monde, autour de soi. Il s’ancre dans le réel, dans ce qui bouge parfois de façon quasi imperceptible : un changement de lumière, une odeur qui revient, un détail qui échappe à la plupart des regards.

Traditionnellement, le haïku est lié à la nature, aux paysages et aux éléments. Il peut aussi parler d’éléments plus contemporains comme les événements culturels, sociaux, la santé, la technologie, l’écologie etc.

Ce n’est pas une poésie démonstrative. Le style est simple, sans effet « poétique ». Ainsi, les mots sont choisis dans le langage courant, ce qui fait de cet art un art particulièrement populaire.
Voir : Les 15 clés essentielles pour écrire un haïku

Ces clés sont là pour te guider, comme une base solide pour commencer.
Mais elles ne sont pas figées : on lit régulièrement de grands maîtres du haïku ayant eux-mêmes transgressé une règle… et c’est justement ce qui a fait la force de leur poème.
L’essentiel, c’est que ce que tu écris soit vivant, sincère et juste.

2.Les kigo : un mot pour évoquer la saison

Un kigo est un mot qui situe le poème dans une saison précise. Au Japon, ces mots sont rassemblés dans un almanach poétique appelé saïjiki. On y trouve des centaines de suggestions classées par période de l’année.
De fait, dans la tradition japonaise, le mot de saison est presque toujours présent.
Ce peut être un animal, une plante, un phénomène météorologique. Le kigo agit comme un déclencheur : il installe une ambiance par un repère de temps ou de lieu.

Choisir un kigo, c’est donc poser un cadre subtil. Il suffit parfois d’un seul mot pour que la saison soit là, entière, sans avoir besoin d’en dire plus.
Un exemple de haïku de printemps:

Ce jour si long –
trop court encore
pour le chant de l’alouette !
– Bashō

Et toi, devines-tu quel(s) kigo se cache(nt) dans ce haïku ? Jette un œil à la liste des 20 kigo printaniers pour t’aider!

Equinoxe de printemps: écrire un haiku avec une infographie sur les kigos

III.Écrire un haïku à l’équinoxe de printemps : méthode simple et sensorielle

Tu n’as pas besoin d’être poète pour écrire un haïku. Tu n’as même pas besoin de chercher à « écrire » dans un premier temps. Ce qui compte, c’est ce que tu perçois et ce qui t’appelle, là, dans l’instant. Laisse-toi traverser par ce qui arrive.
Voici une méthode simple pour te lancer.

1. Observer et ressentir

Commence par t’arrêter. Vraiment. Même quelques minutes.
Observe: qu’est-ce qui attire ton regard ?
Y-a-t-il une odeur, une lumière, une texture qui t’interpelle ?
Qu’est-ce que cela réveille en toi ?

Observe avec tes cinq sens. Laisse-toi imprégner sans chercher tout de suite à comprendre.
Et si une émotion surgit, note-la sans jugement. Ce que tu observes t’a touché — ce n’est pas un hasard.
Qu’est-ce qui, pour toi, ici, évoque l’équinoxe de printemps ?
Il n’y a pas de bonne réponse. Il n’y a que la tienne.

2. Choisir un élément printanier

Parmi ce que tu as vu ou ressenti, choisis un élément fort.
Ce peut être une fleur, un souffle de vent, une pluie fine, un chant d’oiseau. Un de ces détails qui t’a arrêté un instant.
Ce mot-là peut devenir ton kigo, ton mot de saison. Il portera la sensation du printemps dans ton poème.

Et maintenant, prends un moment pour t’écouter.
Qu’est-ce que cet élément éveille en toi ? Quelle émotion, quel souvenir, quelle vibration intérieure ?
Ne cherche pas à l’écrire noir sur blanc. Tu n’as pas besoin de dire « je suis ému·e » ou « ça me touche ». Mais sache que si tu as noté cette scène, c’est qu’un lien s’est formé. Il y a déjà un dialogue entre toi et ce qui est.
Le haïku naît dans cet espace.

Equinoxe de printemps: écrire un haïku sur le chat enamouré

3. Structurer le haïku

Voici une structure que tu peux suivre si tu te lances pour la première fois:

  • Ligne 1 : poser le décor → un temps, un lieu
  • Ligne 2 : décrire un geste, un mouvement, un changement
  • Ligne 3 : créer un écho → une surprise, une résonance, un glissement de sens

Cette structure n’est pas figée alors n’hésite pas à intervertir les lignes. Parfois, un simple changement d’ordre fait apparaître un rythme plus juste ou une tension inattendue. C’est là que le poème trouve sa forme.

Enamouré –
le chat oublie le riz
qui colle à ses moustaches
– Tan Taigi

IV. Équinoxe de printemps : 4 exercices pour écrire un haïku en lien avec la saison

Je te partage ici quatre exercices que j’utilise pour faire surgir des idées et stimuler l’écriture de haïku.
Tu verras aussi quelques-uns de mes tercets écrits pour cet article.
Le but n’est pas de faire parfait, mais simplement d’oser, d’explorer, et de se laisser surprendre.

1. Compléter un haïku inachevé

On commence en douceur. Je te propose un début de haïku inspiré de Taneda Santōka :

J’ouvre la fenêtre
la fenêtre pleine
de printemps

➡ Joue réellement le jeu de sortir de chez toi ou d’ouvrir la fenêtre pour vivre vraiment cette scène. Garde ce premier vers – J’ouvre la fenêtre… – et donne une suite au poème en écrivant sur ton univers printanier.

Voici ce que j’ai écrit :
j’ouvre la fenêtre
de ses jeunes pousses
le savonnier me salue


Tu peux aussi essayer d’autres vers -à employer sur la ligne de ton choix- comme :

  • Premiers rayons…
  • Brise de printemps…
  • Dans l’herbe mouillée…
  • Sous la pluie fine…

L’idée ici est de démarrer à partir d’un fragment concret et sensoriel.

Equinoxe de printemps: écrire un haiku sur la fenêtre ouverte
Equinoxe de printemps pour écrire un haïku sur l'ombre d'un papillon

2. Trouver l’inspiration dans les haïkus célèbres

Lire les haïkus des maîtres permet de sentir le ton, la légèreté, la façon de faire passer une émotion en quelques mots. Tu peux lire les haïjins les plus célèbres (Haïkus Anthologie – Roger Munier, Anthologie du poème court japonais – Corinne Atlan & Zéno Bianu, Le poème court japonais d’aujourd’hui – Corinne Atlan & Zéno Bianu, Bashō – L’Intégrale des Haïkus, …).

Choisis un haïku qui t’évoque le renouveau. Demande-toi ce qui, dans sa forme ou son image, te touche. Puis réécris-le avec tes mots, à partir d’un moment de ta vie ou d’une scène de ton quotidien.

Un exemple inspirant :

Une journée sans un mot –
j’ai montré
l’ombre d’un papillon

– Ozaki Hôsai

Et voici ce que j’ai écrit après m’être inspirée de ce texte et d’une journée dominicale :

dimanche silencieux –
j’ai caressé les couleurs
du printemps


Ici, j’ai joué avec les sensations : l’ouïe, la vue, le toucher, et l’odorat.

3. Jouer avec les mots de saison

Fais une petite liste de cinq mots de saison qui évoquent pour toi le printemps. Pas besoin de les chercher loin : ce qui te vient spontanément est souvent le plus juste.
Associe à chaque mot une sensation ou une atmosphère. Puis essaie d’en faire un haïku.

Voici ce que j’ai pu observer ces derniers jours au jardin : Gazouillis agités, papillon alerte, trèfle haut, effluves croisées

➡ Transforme ces éléments en tercet, sans chercher à respecter une forme stricte. Laisse-toi guider par le rythme et ce que l’image évoque.

À partir de ces mots de saison, voici le haïku que j’ai écrit :
camouflage –
l’excitation du chat
dans le trèfle haut


Pas besoin de juger ce que tu écris : c’est une base, une exploration. Tu pourras toujours revenir dessus plus tard.

4. Observer un détail du printemps autour de soi

C’est un exercice que j’aime faire en marchant ou simplement en m’arrêtant un moment devant une scène. Il ne demande rien d’autre qu’un peu d’attention.
Prends quelques minutes et laisse ton regard s’arrêter là où il veut. Note ce que tu vois, ce que tu ressens. Trois mots suffisent parfois.
Demande-toi : Pourquoi ce détail m’a retenu·e ? Qu’est-ce que j’ai ressenti à ce moment précis ?

Voici une phrase que j’ai écrite sur le moment : Matin serein, le parfum des violettes m’envahit.

➡ Assemble ensuite ce que tu as noté dans un haïku.

Et mon haïku inspiré par ce moment :
matin blanc –
pas un moustique pour noircir
le parfum des violettes


Tu peux aussi essayer une version sonore : ferme les yeux, écoute, puis compose à partir des sons perçus. Les bruissements du printemps sont une matière précieuse.

Voilà quatre manières d’entrer dans l’écriture d’un haïku printanier. Il n’y a pas de bon ou mauvais résultat. Il y a ton regard, ton attention, et ce que tu veux en faire.
Tu peux même garder plusieurs versions d’un même haïku. Tu verras que certains mots reviendront dans d’autres, comme une petite musique intérieure.

Le haïku printanier, un élan simple pour se relier au vivant

Écrire un haïku au moment de l’équinoxe, c’est renouer avec le rythme de la saison… C’est une manière de prêter attention à la nature et à soi-même.

Si tu as tenté l’un des exercices proposés, bravo ! Même imparfait, ton haïku est une forme d’attention portée au monde, et c’est déjà beaucoup.
Tu peux y revenir plus tard, le laisser évoluer, ou tout simplement le garder comme une trace du moment.

Les « 15 clés essentielles » offertes sont là pour t’aider à avancer. Elles servent de repères mais ne sont pas là pour enfermer.
D’ailleurs, les haïkus des grands maîtres japonais montrent bien que certaines règles peuvent être contournées. Parfois, c’est même ce petit écart qui donne toute la force d’un poème !
Alors ne te bloque pas si l’un des principes ne colle pas à ton intuition du moment. L’important, c’est que ton haïku soit sincère, vivant, et basé sur ton rythme, ta respiration. Pour compléter tes recherches, je t’invite à lire mes articles L’essentiel du haïku pour enchanter sa vie au quotidien, 3 Jeux pour débuter l’écriture poétique seul(e) ou en famille, Le Haïku : Outil de Pleine Conscience et Source de Transformation.

Si tu veux partager tes essais, je t’invite à le faire dans notre groupe Facebook Rêve Debout. Tu y trouveras des regards bienveillants, et parfois, une inspiration que tu n’attendais pas. Il n’y a pas de niveau requis, juste l’envie d’explorer.

Sauvegarde une de ces images sur Pinterest, tu pourras retrouver facilement l’article pour y revenir régulièrement :

Equinoxe de printemps: écrire des haiku dans l'atelier pour pinterest
Équinoxe de printemps: écrire le haïku avec une chaise pour pinterest
Équinoxe de printemps: écrire des haïku avec papillons pour pinterest
Équinoxe de printemps: écrire des haïku sur le chat pour pinterest

Résumé :

  • Le haïku est un poème bref qui évoque des micro-événements de saison.
  • Tu peux t’exercer à écrire un haïku à partir d’un vers existant, des haïkus célèbres, des mots de saison ou des observations sensibles.
  • L’important n’est pas d’écrire un poème parfait, mais de poser un regard plus attentif sur ce qui nous entoure.

FAQ – Haïku de printemps

  • Comment savoir si ce que j’ai écrit est un haïku ?
    Si tu as capté un instant réel, avec un mot de saison (ou une action concrète) et une césure, tu es déjà dans l’esprit du haïku. Pas besoin de compter les syllabes ou de forcer une structure.
  • Est-ce grave si je ne respecte pas la forme 5-7-5 ?
    Non. Ce modèle vient de la langue japonaise. Veille, dans un premier temps, à rester le/la plus concret.e, concis.e, précis.e.
  • Peut-on écrire un haïku à partir d’une émotion ?
    Oui, à condition de ne pas nommer cette émotion directement. L’idée est de la faire ressentir à travers du concret : une action, une scène, un détail concret.
  • Que faire de mes haïkus une fois écrits ?
    Tu peux les relire, les laisser reposer, les partager… ou même les illustrer avec une carte etegami ! Ce sont des témoignages sensibles que tu peux ensuite partager !

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36 réflexions sur “Équinoxe de printemps : comment écrire un haïku sur le renouveau?”

  1. Très inspirant, ton article. J’ai toujours vu le haïku comme quelque chose de presque inaccessible, mais tu l’as rendu simple, vivant et ancré dans le moment présent. Ça m’a un peu rappelé la manière dont j’essaie d’aborder l’informatique avec mes lecteurs : pas à pas, sans pression, avec curiosité. Merci pour cette parenthèse apaisante et ce regard neuf sur le renouveau.

      1. Merci à toi! Quelle belle idée, profite bien de ce moment avec ton carnet… Hâte de savoir ce que ce tête-à-tête avec la nature t’inspirera!

    1. Merci pour ton message, il me touche beaucoup. J’aime bien le parallèle que tu fais avec ta manière d’aborder l’informatique, c’est exactement l’esprit du haïku tel que je le transmets.

  2. Merci pour cet article inspirant ! J’aime beaucoup cette approche sensorielle et intuitive du haïku, qui invite à l’observation. Les exercices proposés sont accessibles et donnent envie de se lancer sans crainte du « parfait »:-)

    1. Merci beaucoup pour ton retour. Je suis ravie que l’approche sensorielle et intuitive t’ait parlé ! C’est exactement l’idée : écrire sans pression, juste en accueillant ce qui se présente…

  3. J’ai lu ton article avec beaucoup d’attention… et de plaisir ! Il est profondément inspirant et riche en pistes concrètes. Merci pour cette belle invitation à ralentir, à ressentir, à s’accorder au rythme du printemps. J’espère que ce haïku, né après ma lecture, saura à son tour t’apporter un petit souffle du printemps, comme le tien m’en a offert un :

    dehors, le ciel gris
    mais dans mon carnet ouvert
    une fleur s’invite

    1. Merci pour ton retour, Laura. Pour le haïku, n’hésite pas à réduire encore, supprimer les évidences pour aller à l’essentiel.
      Un exemple plus concis, précis qui joue sur un contraste de couleurs: ciel gris / dans mon carnet le rose / d’une fleur d’amandier

  4. Quel merveilleux article qui nous invite à célébrer l’équinoxe de printemps par l’écriture d’haïkus ! L’idée d’explorer le renouveau à travers ces petits poèmes empreints de simplicité et de beauté naturelle est inspirante. Merci pour cette invitation à contempler et à créer, en harmonie avec le cycle des saisons.

    1. Merci beaucoup pour ton message! Ravie que l’idée de célébrer le printemps à travers le haïku t’ait touchée. C’est une si belle façon de se relier au rythme du vivant… et d’exprimer, en peu de mots, tout un monde intérieur. À très bientôt.

  5. Quel bel article poétique et inspirant ! 🌸 J’ai adoré ta manière de relier l’écriture du haïku à l’énergie de l’équinoxe de printemps : ce lien entre la nature et l’expression de soi est puissant. Tu donnes des pistes concrètes tout en laissant une belle place à la sensibilité. Merci pour cette parenthèse poétique ! ✨🖋️

    1. Un grand merci pour ton retour chaleureux! Je suis ravie que l’article t’ait inspirée et que le lien entre l’écriture du haïku et l’énergie du printemps résonne en toi. Ton appréciation m’encourage à continuer à explorer et partager ces connexions entre la nature et l’expression de soi.
      Au plaisir d’échanger à nouveau avec toi et de découvrir tes propres haïkus printaniers !

  6. Stéphanie

    Quel bel article, doux et inspirant 🍃 J’adore cette idée de se reconnecter à la saison avec un haïku. Je vais tenter l’exercice ce week-end, carnet en main.

    1. Merci beaucoup pour ton message! Je suis ravie que l’article t’ait inspirée ! Le haïku est un si bel outil pour s’accorder au rythme des saisons… Je te souhaite une belle escapade poétique!

  7. Merci Sylvie pour cet article inspirant et ressourçant ! Tes exercices m’ont permis de me reconnecter à l’instant présent et d’observer les subtilités du renouveau printanier. Ton approche m’a offert une nouvelle perspective pour accueillir le printemps avec plus de conscience et de sérénité. Merci encore pour ce partage précieux et pour ton accompagnement bienveillant dans cette découverte poétique.

  8. Merci Sylvie pour ce moment d’apaisement.
    Un instant, le temps s’arrête pour se connecter au présent
    Bruissement d’ailes
    La nature s’éveille
    Lumière dorée

  9. En tant que jardinier, la nature guide ma vie au quotidien mais je n’avais jamais essayé de l’exprimer avec un Haiku : c’est maintenant chose faite en ouvrant la porte ce matin grâce à ton article 🙂

      1. Merci pour ton message. Toi qui vis déjà au rythme de la nature, je suis heureuse d’avoir pu t’inviter à franchir cette petite porte du haïku. Belle continuation sur ce chemin poétique.

  10. Bravo pour ton bel article qui a pour moi une résonance particulière : Ma dernière équinoxe, je l’ai passée en Laponie, sous une aurore boréale. Voici mon haïku :
    Dans la nuit nuit noire
    Un ciel en feu
    Et la glace sous mes pas

    1. Merci pour avoir jouer le jeu! Se mettre à l’écriture du haïku permet de voir à quel point il peut être difficile de retrouver son âme d’enfant: oublier les concepts pour revenir au concret!

    1. Merci, Philippe. L’écriture du haïku nous amène à nous débarrasser de certains schémas: une façon de revenir à davantage de simplicité.

  11. Matin câlin
    Élan du vent
    Me fit respirer

    Merci
    C’est une vrai connexion au vivant. Cette pratique subtile agit vraiment comme une reconnexion au Grand Vivant que nous portons dans l’expression de nos sens. Je le vis ainsi.

  12. Merci beaucoup pour ton article inspirant, Sylvie ! Ton approche sensible et pédagogique est une véritable source d’inspiration pour moi en tant qu’enseignante. Les exercices que tu proposes sont clairs et accessibles, et je suis certaine qu’ils aideront mes élèves à développer leur créativité tout en se connectant à la nature et au renouveau qu’apporte le printemps.

  13. floriantanguy

    Merci beaucoup pour cet article Sylvie ! J’ai testé ce week-end l’écriture de haïku dans le cadre d’une journée de méditation, c’était une super expérience. Merci pour tout ces conseils qui me donnent bien envie de creuser encore ce sujet et de retenter l’expérience en profitant du printemps ! 🙂

    1. Merci beaucoup pour ton retour, Florian! Associer l’écriture de haïkus à une journée de méditation, c’est une merveilleuse façon de se connecter à l’instant présent et au renouveau qu’offre le printemps. Je suis ravie que mes conseils t’inspirent à poursuivre cette exploration poétique. N’hésite pas à partager tes prochains haïkus, ce serait un plaisir de les découvrir !

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